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FABRICATION
terait moins d'étain adhérent aux feuilles de fer, et que la consommation de ce métal serait moins considérable. Dans ce moment, les fabricans de fer-blanc emploient l'étain en saumons et l'étain en grains à parties égales. Lorsque le pot de fer a été chargé d'étain de la
manière qu'on vient d'indiquer, on le chauffe au moyen d'un foyer placé au-dessous de son fond, et de conduits qui règnent autour de sa surface extérieure : on porte la chaleur aussi loin qu'il est possible sans enflammer la graisse qui couvre l'étain en fusion. L'usage de la graisse
est de préserver l'étain de l'action de l'air, et
conséquemmentde prévenir son oxidation. fondant un peu d'étainou de plomb dans une cuiller de fer, et en mettant un morceau de suif sur le métal fluide, après en avoir enlevé la crasse, on reconnaîtra aisément la propriété
qu'a le suif d'éclaircir la surface métallique.
Les ouvriers disent aussi qu'il augmente l'affi-
nité du fer pour l'étain, ou, encore, que les
feuilles de fer prennent beaucoup mieux l'étain.
Il est curieux que la graisse brûlée (burnt grease), ou quelque espèce que ce soit de graisse
empyreurnatique produise cet effet beaucoup mieux que le sui/frais. Un autre pot qui est fixé à côté du pot à l'étain
est rempli seulement avec de la graisse : on y plonge une à une les feuilles préparées comme on vient de le dire , avant de les traiter par l'étain; et lorsque le pot en est entièrement rempli, on les y laisse aussi long-temps que le maîtreouvrier le juge nécessaire. Si elles restent une
heure dans la graisse, on trouve qu'elles s'étament beaucoup mieux que lorsqu'on leur donne un temps plus court.
DU DER -BLANC.
De ce pot on les passe dans le pot à l'étain 643 avec la graisse adhérente à leur surface, et on les place dans une position verticale. On met
ordinairement dans ce pot 34o feuilles, et on les y laisse une heure et demie pour qu'elles soient bien étamées; mais quelquefois il faut plus de temps pour compléter cette opération. Lorsque les feuilles sont restées un temps suffisant dans l'étain en fusion, on les ôte et on les place sur une grille de fer, afin que le métal superflu puisse s'en écouler; mais, malgré cette précaution, elles retiennent toujours, lorsqu'elles sont refroidies, plus d'étain qu'il ne faut, et on l'enlève par un procédé subséquent eage (washiag). Comme ce procédé appelé lacompliqué, il est nécessaire de le est un. peu décrire avec quelques détails. D'abord, le laveur prépare un remplit presque entièrement pot de fer qu'il étain en grains fondu; un secondavec le meilleur suif en fusion pur, ou du lard pot contient du exempt de sel; un troisième ne renferme rien qu'un grillage pour recevoir les feuilles; et un quatrième pot) ne contient qu'une couche d'étain fondu de l'épaisseur. d'un quart de pouce. Le tout sera cependant mieux compris par l'esquissefig. A, Pl. VII, qui montre les divers l'ordre où ils sont établis dans lavaisseaux dans sur une maçonnerie en brique. manufacture Les feuilles sont travaillées de la droite à la gauche, dans le bâtiment qui renferme l'appareil au lavage. N° i représente le pot à l'étain; 2 le pot à laver avec une cloison qui le divise; Tt2