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CHIMIE.
perd la propriété de devenir incandescente; niais, dans ce cas, elle produit lentement et sans élévation très-sensible de température la combinaison de; deux gaz. Le' platine en poudre ou en fils est sans action
sur le gaz. Une feuille de platine extrêmement mince, enroulée sur un cylindre de verre, et suspendue dans un mélange détonnant ne produit
aucun effet la même feuille chiffonnée, comme Une- bourre de fusil, agit instantanément , et fait détonner le mélange. Les filS de platine et les feuilles enroulées agissent lentement et sans produire d'explosion, à une température de 2 à 3oo°, suivant l'épaisseur. Le palladium en masse spongieuse enflamme l'hydrogène, comme le fait le platine. L'iridium, sous cette forme, s'échauffe très-fortement en produisant de l'eau. Lé rhodium détermine la formation de l'eau à 2400. Le cobalt et le nickel en masse déterminent à 30o° environ l'union de l'hydrogèue et de foxigène. eajla'ilitirn l'or ,et faroent en feuilles trèsminces -agissent sur, lé mélange d'hydrogène et d'oxigène à des temPeratures élevées.
Le platine en éponge détermine la combinaison de l'oxigène avec rom& de carbone et avec le gaz oléfiant : il produit de l'eau et de l'ammoniaque avec le gaz nitreux et le gaz oxigène. On sait que le fer, le cuivre, l'or, l'argent et le
platine en fils ont la propriété de décomposer l'ammoniaque à une certaine température, sans absorber aucun des principes de cet alcali, et que, sous ce4apport, le fer est plus énergique que le cuivre, le cuivre que l'or, et l'or que le platine,
247 fer, qui décompose si
EXTRAITS DE JOUR'SAUX.
que le n'opère que difficilement la et que de l'hydrogène avec I'oxigne, dernière combinaison efficace pour cette le platine, qui est si produit qu'avec peine la décombinaison , ne porté à de l'ammoniaque , on est à s'unir composition les uns tendraient croire que, parmi les gaz, métaux, tandis que d'autres l'influence des SOUS cette propriété tendraient à se séparer, et que des uns et des varierait en raison de la nature quiproduiraientle mieux autres. Ceux des métaux produiraient pas l'autre, ou l'un des effets ne produiraient qu'a un moindre degré. ne le observations sur la propriété dont 35. Nouvelles favoriser la combijouissent certains corps de MM. Dulong naison desJiaides élastiques ; par Ch., t. XXIV , p. 380.) et Thénarci. ( Ann. de l'iridium et le nicLe palladium, le rhodium, déterminent , comme le platine, kel en éponge et oxigène à la combinaison des gaz hydrogène agit à 4o la température ordinaire. L'osmium élevées, mais inféou 500. A des températures tous rieures à celle de l'ébullition du mercure, pierre-ponce, les métaux, ainsi que le charbon, la roche, agis-le cristal de la porcelaine, le verre, avec plus sent aussi sûr le mélange des deux gaz
Or, si l'on observe bien l'ammoniaque,
ou moins d'énergie.
l'action de Dans les mêmes circonstances , modifiée chaque substance est considérablemen t par sa configuration.
Dans les métaux qui agissent à la températureà ordinaire, cette propriété n'est pas inhérente ces corps : on peut la faire paraître et. disparaître, à volonté, autant de fois qu'on le désire.