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SUR LA LAMPE DE SURETÉ
SUR LA LAMPE DE SURETÉ.
On sait que l'on n'a jamais trouvé d'alcali
la fonte, non plus que dans les laitiers : il dans faut donc que celui qui résuhe de la combustion des charbons se vaporise entièrement. Il y a lieu de croire que cette vaporisation ne s'opère que dans le creuset , parce que c'est là que la plus grande partie du charbon se consume, et se réduit en
cendre, et parce que là seulement aussi la chaleur est assez forte pour détruire les combinaisons que la potasse aurait pu former avec les matières des laitiers. Il n'est donc pas étonnant qu'il en soue beaucoup par la tympe. M. Chaper a observé qu'il s'en dépose sur la tympe du fourneau de Saint-Hugon une grande quantité, qui est blanche et presque pure. Quant au zinc, il est totalement séparé du minerai avant que celui-ci soit parvenu à la hauteur du ventre du fourneau il n'en arrive dans le creuset que de très-petites quantités, et seulement par accident.
SUR quelques nouveaux perfection nemens ajoutés à la lampe de sareté. Nous avons fait connaître, dans le tome VIIIdes Annales des Mines, 1823, plusieurs perfectionnemens apportés à la lampe de sûreté par M. Chevremont , ingénieur des mines du royaume des
Pays-Bas.
Nous nous sommes permis alors , tout en applaudissant aux changemens proposés , de faire remarquer : Io. que quelque sûreté que paraisse
offrir le tube recourbé qui sert à introduire
l'huile dans le réservoir de la lampe, il était plus prudent de ne pas ouvrir ce tube quand l'air de la mine était détonnant ; que le cadenas de
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combinaison était un moyen de fermeture beau-
qu'il convienou en
coup trop dispendieux ; 3.. enfin l'enveloppe drait de fixer le bord inférieur de métallique sur une virole cheminée de toile
cuivre, pour cnnserver sa forme circulaire.
lues Nous ignorons Si nos remarques ont été Chevremont ; mais nous voyons avec
par M.
plaisir que son opinion se conforme à la nôtre. Cet ingénieur vient de faire exécuter une lampe de sûreté, dans laquelle le tube nourricier est entièrement supprimé ; le cadenas y est remplacé par une tige à vis qui ferme la lampe, et la 'cheminée est ajustée sur une virole de cuivre. Cette lampe , qu'on emploie maintenant dans les mines de Liège, de Mons et de Valenciennes,
offre, en outre , plusieurs autres améliorations, qui en rendent la construction plus .simple et l'usage plus commode.
Ces améliorations nouvelles consistent princi-
palement,
10. Dans la suppression de la virole à vis, qui servait à fixer la plaque du porte-mèche
20. Dans l'addition d'un anneau de cuivre soudé au dehors et autour de la base du réser-
voir, ce qui augmente beaucoup sa solidité; 50. Dans l'addition d'une plaque d'arrêt soudée sous le réservoir, et servant à arrêter la tige, qui est destinée à régler la mèche;
40 Dans l'addition d'un cache - entrée , qui tourne sur un clou rivé sous le fond du réservoir, et sert à boucher le tube qui contient ,la tige à vis qui ferme la lampe.
Dans une .de nos prochaines livraisons nous aurons occasion de revenir sur cette lampe , et la faireconnaître à nos lecteurs avec plus de (cleéuil.