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MINES DÏTAIN
-au feu, par galeries et gradins renversés (ô,[, et fôrstenbau ). Les travaux à la poudre, qui avaient lieu sur-tout dans la profondeur, où l'air n'aurait pas été suffisant pour alimenter les foyers, se faisaient à la journée, pour extraire, par cc moyen, Cloo quintaux de minerai, donnant com. munément de sept huitièmes à un quintal d'étai t! (quelquefois aussi 2 t 3 quintaux, comme aussi, dans d'autres cas, seulement de trois huitièmes à un demi). Les frais se montaient de t7 à 27 écus, tandis que, pour extraire avec le feu la meule
quantité, il n'en coûtait, terme moyen et tous
les matériaux compris, que Io écus un quart-Au reste, ces travaux par le feu se faisaient à raison (le 21 écus par quintal d'étain marchand. Les ouvriers devaient non-seulement extraire, bocal.der , laver et fondre, mais aussi pourvoir aux galeries d'extraction, fournir les matériaux nécessaires à leur Soutènement, et payer le cvagege;e1 d, ou droit de pesée. Le maintien des machines d'épuisement, des puits et galeries d'écoulement, des laveries, fours de grillage et fonderies,
était au compte de la société. 'Le roulage de la mine avait lieu, soit avec des chiens de mine, soit avec des brouettes. L'extraction au jour se fit d'abord à l'aide de treuils; plus tard, on employa une machine à molettes dont on voit encore la halde. Dans les premiers temps , le minerai était élevé de 4 à 9 toises de profondeur clans (les tonnes jusqu'à la galerie d'écoulement, et de là charroyé au jour, dans un chien, sur une longueur de 100 toises. Six hommes étaient nécessaires à ce travail ; savoir, un brouetteur, un chargeur des tonnes, un homme du treuil, et trois rouleurs de chiens. Ils de-
DE GEYER.
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quintaux de vaient, chaque jour, extraire 120 ensemble 15 gros 8 pfenminerai , .et recevaient nings.
du La quatrième époque, dans l'exploitationc'est
Stockwerk de Geyer, commença en i8oG :
et
celle où le Roi (le Saxe la prit à son compte, elle se la fit transporter du côté du sud-est, Où conduite Cette exploitation est continue encore. régulièrement par étages, de to en i o toises, qu'on
prend de haut en bas. Aujourdlui ces travaux asséchés par ont 25 toises de profondeur; ils sont lahirtenstollen , galerie d'écoulement qui apporte
toi-
sous le puits principal une profondeur de 10 ses. Les eaux du fond sont versées dans cette ga-
lerie par trois pompes de 8 pouces, mues par une
petite roue de 21. pieds, située à l'intérieur, et
recevant l'eau motrice du jour par un canal. On
s'occupe maintenant de percer une nouvelle galerie d'écoulement, qui part du même niveau que la première, mais
qui, se rendant droit au
Stockwerk et sans faire de ressauts, l'atteindra 2 toises plus bas, et permettra d'employer une plus grande roue, de 3o à 35 pieds, pour Mouvoir les pompes.
On pénètre dans les travaux par un puits creusé dans la masse même du Stockwerk... On voulait (l'abord, pour éviter de nouveaux éboulemens,
le percer hors de cette masse, qu'on aurait atteinte par une galerie; mais diverses considérations s'y opposèrent. Ce puits, profond de 8 toises, Conduit à de vastes chambres, par lesquelles on parvient au niveau de là galerie d'écoulement,
qui forme le sol du premier étage. Le second étage, encore peu attaqué, est io.toises plus bas,