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DE GINCLA ET DE sArionnr.
FORGES CATALANES
placé entre le gros marteau et le foyer manche est perpendiculaire à celui du
son
premier: placée au_
il est mu par une roue hydraulique dessous du centre du réservoir. Le manche
entier du marteau est aussi sous ce réservoir; tout de
sorte que sa tête seule se trouve
entrer dans
l'usine. L'enclume n'est plus à fleur de terre, et ce marteau est assez semblable à ceux qui sont employés pour l'affinage de la fonte ; cependant
c'est un ordon à bascule et non un ordon à
drome, comme dans presque toutes les affineries de fonte. Je n'ai pas vu employer ce marteau pendant mon séjour à Gincla. Ou m'a (lit qu'il servait à achever de forger les barres étirées sous le .gros mail ; je pense qu'il doit servir à la fabrication des essieux, que FOn ébauche en grande quantité dans l'usine. Les meubles de l'usine sont des ringards, des crochets , des cribles , des tenailles, et des balances pour peser le minerai et le fer en barres que l'on en obtient. Le charbon est mesuré. La charbonnière ren. ferme, outre le charbon, la provision de minerai, ainsi que de la vieille ferraille, et des carcas provenant de la fusion des fontes au fourneau de réverbère ; ces derniers produits sont traités, avec le minerai , dans le foyer ordinaire. Description L'extrême sécheresse qui se faisait sentir à d'une opéra- l'époque de mon passage à Gincla obligvit à tion. ne faire que de très - petits massés, cumparatiProduits qu'elle veinent à ceux que l'on fabrique lorsque les eaux donne. sont abondantes. Je vais décrire l'opération que j'ai suivie,, et en faire connaître les résultats; je donnerai- e,risuite les renseignemens qui m'ont
été fournis sur la marche de l'usine
,
dans
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le cas OÙ les eaux ne manquent pas. Les ouvriers sont divisés en deux postes. Lorsqu'un massé est
formé, qu'on est près de le retirer, le poste suivant arrive. Les ouvriers passent d'abord au crible
leminerai qu'ils doivent traiter, et jettent de l'eau sur la
greillade ; ils préparent aussi , quand il n'y.,
en a plus, M'argile qui doit servir à boucher le trou du clam. Pendant ce temps, les ouvriers du
premier poste retirent le massé, et s'occupent
aussitôt qu'il est enlevé, on rejette charbons embrasés provenant du travail précédent ; on charge par-dessus du charbon frais, que l'on tasse assez fortement sur-tout du côté du contrevent. Quand le foyer
de le cingler :
dans le foyer les
est rempli jusqu'au-dessus de la tuyère, on le divise en deux par une planche placée parallèlement à la face de la warme. On charge en minerai du côté du contrevent, et en charbon vers la
tuyère : la charge se compose de minerai concassé et criblé ; les morceaux sont dé la grosseur d'un oeuf ou d'une noix. On recouvre le minerai de charbon, par-dessus lequel on tasse de la poussière de charbon, de. la greillade et des scories humides; tout cela forme 'une espèce de voûte. Dans le même temps, un autre ouvrier bouche le trou du chio avec de la terre grasse le chargement fait, on donne le vent. Le tuyau est d'abord très-coudé, et le vent faible ; on augmente peu-à-peu son intensité ; au bout d'une heure, à-peu-près, le porte-vent est tout-à-
fait droit, et le vent le plus fort possible. Pendant cette première époque de l'opération , un ouvrier travaille souvent dans le foyer avec un crochet; il tasse le charbon sous le minerai, et ramène ce minerai du côté du contrevent pour