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FORGES CATALANES
avec des débris de charbon. La quantité du mi-
nerai chargé était de 237 kilogrammes; on a recouvert ce minerai de charbon humide, et
donné le vent : l'opération a été conduite i pour hure du fer. Au bout d'une heure etcornue quart,
on a fait écouler les scories pour la première fois; ces scories sont probablement dues à l'addition de la greillade. Depuis ce temps, on a
percé, a des intervalles très-rapprochés, le trou du chio , et on n'a presque plus ajouté de greil.. lade. L'opération a duré 6 heures ét demie, et a fourni 15 1 k d'acier brut étiré en barres : on a ajouté pendant l'opération 121k. de greillade, et brûlé 15 mesures de charbon de pin, pesant, chacune, 35k. D'après cela, on voit que 358k. de minerai ont fourni 15oi . d'acier brut, en brûlant 525k. de charbon. Le poids du charbon consumé est donc de 147 pour 100 de minerai, et de 348 pour u oo d'acier brut obtenu, et le minerai a rendu 42 pour 100 d'acier brut. Dans l'opération que je viens de décrire, on n'a traité à-la-fois que 358k. de minerai; on en traite, à ce qu'il paraît ordinairement, 44o à-lafois ; mais le minerai rend moins lorsqu'on en fond plus à-la-fois. Je ne sais si ce résultat est général : il est certain qu'on l'a observé à Ginda et à.Sahorre. Quoi qu'il en soit, on voit que l'opération dure plus long- temps pour l'acier que pour le fer : car une opération pour le fer, dans laquelle on traite 546k. de minerai à-la-fois, ne dure que 6 heures; elle durerait moins si l'on ne traitait que 358k. La réduction du minerai exige toujours le même laps de temps; mais il faut, pour obtenir de l'acier,
DE G1NCLA ET DE SAHOI1RE.
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résultant de la réla durée considédoit, en effet, être plus de l'opération les circonstances de l'opération rable. Toutes éminemment propres à favoriser cette césont mentation : d'abord, il me semble évident que la doit être plus élevée au fond du température suite de l'inclinaison de la tuyère et foyer, par quantité de minerai relativement de la moindre brûle. Cette élévation de charbon que l'on au doit favoriser la cémentation; il en température
"I y ait cémentation du fer ((liilicition du minerai : ce qui fait voir que
de l'écoulement continuel des scories, qui a pourbut de laisser les grumeaux découverts est demême
en contact immédiat
avec les charbons, qui sont
pressés contre eux, et par le ringard de l'ouvrier, et par la force
même du vent, qui plonge dans le
n'ajoute point de greillade, l'oxide qu'elle contient tendrait à parce que brtiler le carbone déjà combiné avec le fer, et fond du foyer. On
produirait en outre une plus grande quantité de scories.
On a indiqué , dans plusieurs ouvrages de métallurgie, les procédés que l'on devait suivre pour retirer de l'acier .des minerais ces procédés sont opposés sur tous les points à celui de M. Bernadao, si ce n'est relativement à la greillade. Partout on conseille d'en ajouter très-peu quand. on veut faire de l'acier. J'observerai que l'addition de la greillade paraît n'avoir d'inconvéniens qu'à la fin de l'opération : au commencement , elle ne nuit pas, et l'on ne concevrait pas, en effet, comment elle pourrait produire un effet quelconque. Quant à la tuyère , on dit par-tout qu'elle doit être presque horizontale il paraît que si elle