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DE SUBSTANCES MJNÙALES.
ANALYSES
4. Sur les eaux chaudes dela Cordillère de nezuela , -par MM. Boussingault et Marine de Rivero. (Ann. de Ch., t. XXIII, ). 272,) On connaît, dans la chaîne primitive de la côte, trois points d'où sortent dessources ther.
males : eux de ces sources, celles d'Onoto et de Mariara , forment des ruisseaux appartenant au système de rivières intérieures qui affluent au lac de Taricaqua; l'autre, nommée de las Tiincheras , est située près de Porto-Cabello et se rend
à la mer. Les eaux thermales d'Onnto sont situées à 702 mètres au-dessus du niveau de la mer: la roche d'où elles sourdent en abondance est le gneiss, Avec un peu d'attention , on reconnaît aisément qu'elles sont poussées de bas en haut. Leur température n'est que de 44°,5 cent. Elles .n'ont ni odeur ni saveur, et, par l'évaporation à siccité, elles ne laissent qu'un résidu inappréciable, qui consiste en un peu de silice et une trace d'alcali,
Il s'élève du fond de chaque source, par intermittence, une foule de bulles formées par du gaz
azote tout pur. Les 'sources de Mariara sont à 476 mètres au-
dessus de la mer; elles sortent du gneiss. La température des moins chaudes est de 540, et celle des plus chaudes de 64. Elles forment des concrétions siliceuses - sur les pierres qui se trouvent dans le ruisseau; elles dégagent du gaz azote pur; elles répandent une légère odeur de gez hydrogène sulfuré. Par l'évaporation, l'eau
laisse un faible résidu, dans lequel on trouve la silice, de l'acide carbonique, de l'acide sulfurique, de la soude, de la magnésie et de la chaux,
de
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politiques nous uni em-
Les circonstances minérales de las Trinpêchés de visiter les eaux
dit que leur température sont très-chargées d'hycontiennent plus de et qu'elles drogène sulfuré, de Mariant. sels que les eaux cheras. M. de Humboldt est de 900,4 C., qu'elles
thermales naturelles;
5. Sur la chaleur des eaux Longchamp. (Ann. par M.
de Ch., t. XXIV ,
On dit par-tout que les eaux thermales natu-
relles conservent leur .chaleur plus long-temps qu'une eau de rivière élevée à la même température au moyen du feu de nos foyers.
Cette opinion étant généralement répandue
non-seulement parmi MM. les médecins et inspecteurs des eaux, et les personnes qui habitent les lieux thermaux, mais étant encore partagée
grand nombre de médecins qui sont étrangers al'a(lministration des eaux minérales, et proclamée dans les ouvrages les plus récens (i), j'ai &d'examiner. Or, de nombreuses expériences, faites par des moyens qui ne peuvent laisser aupar un assez
cune incertitude sur les résultats, m'en ont démontré la fausseté, et m'ont prouvé que les eaux
thermales naturelles sont soumises absolument aux mêmes lois de refroidissement qu'une eau quelconque, amenée artificiellement aux mêmes degrés de température. (1) Dictionnaire de médecine , 1823 , t. 7, p. 26o Journal complémentaire du Dictionnaire des sciences médicales, 1820, t. 26, p. lo3 Mémoires de médecine et de. pharmacie militaires, 1822, t. 12, p. 21..
