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DE ZINNWALD.
MINES D'ÉTAIN
mène, dans chaque couche des galeries d'allon-
gement, suivant la direction; on divise ainsi l'ess puce traversé en autant d.'étages qu'il y a de cou. ches ; on enlève ensui te le greisen stannifère et la
concile d'un étage, de la manière suivante : on mène sur la ligne de direction des couches des gradins horizontaux 'd'une toise de largeur sur
2 à 5 toises de hauteur ; on en établit ainsi dix à douze près les uns des autres; on les pousse, soit en montant, soit en descendant; on extrait à la poudre et à la pointerolle , en commençant par dégager le dessous; on sépare le bon de lamelle, avec laquelle on remblaie au fur et à mesure : lors-
qu'on arrive Sur un point où le roc est très-fen-
dillé, ou bien traversé d'un filon incliné qui pourrait causer l'affaissement du toit; on ménage un pilier dans le roc ferme. - Les ouvriers ne sont point là, comme ailleurs, divisés en deux ou trois bandes qui se remplacent; ils descendent à cinq heures du matiitra-vaillent jusqu'à dix heures, remontent au jour, et redescendent de midi à quatre heures. Le travail du matin se nomme schicht, poste; celui du soir busse. Ils reçoivent 4 gros par jour. On a , en outre, des leerhaiie , ou apprentis' mineurs, qui travaillent à prix fait, et reçoivent sept écus par toise de longueur et largeur sur une demi-toise de hauteur. Ils font cet ouvrage en quatre semaines ; ils extraient ordinairement de là huit à dix voitures de minerai, donnant 2
à 3 quintaux d'étain. 20.Exploitation des masses. Dans les parties mas-
sives de greisen, qui sont au-dessous de la pro-
fonde galerie d'écoulement, on exploite, par grandes chambres, de 3 à 5 toises de diamètre et
autant de hauteur, qui sont séparées entre
elles
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communiquent les unes aux aupar despiliers, et escaliers creusés dans ces piliers; oit ires par des
aussi à la poudre et à la pointerolle. de long et de large sur une demihauteur, on retire trente voitures de 15 toise de minerai. Un homme fait ce travail quintaux de les perce D'une toise
semaines : soixante -voitures donnent ordinairement 3 quintaux d'étain fondu. Dans l'une et l'autre méthode d'exploitation qu'il est assez on n'extrait le greisen qu'autant les frais
pour s'en assurer, riche pour supporter en quatre
chaque jour, à la sébille, ainsi que nous l'avons décrit pour Altenberg. on l'essaie,
Dans les couches, on trie le bon du mauvais, et
on n'élève au jour
que le bon. Dans les masses de
greisen, on n'élève tout le greisen exploité. Le mineraides grandes chambres est d'abord élevé parle troisième puits jusqu'au niveau de la galerie d'é-
coulement, et de là conduit au puits d'extraction dans des brouettes : celui des couches est de--
mime conduit aux puits, puis élevé dans des tonnes. Les brouettes tiennent un quintal et demi environ : des jeunes gens les roulent sur une longueur de 5o toises, font, par poste, vingtcinq voyages, et reçoivent 3 gros. L'extraction dans les trois puits a lieu , à l'aide
de treuils à deux hommes, dans' des tonnes du contenu d'un quintal et demi. Ce sont les mineurs mèmes qui font ce travail lorsqu'ils ont assez de minerai; ils extraient , sur une hauteur
de 20 toises, 120 quintaux par poste, et reçoivent 4 gros, comme pour les autres travaux. Les frais moyens d'extraction , de roulage in-
ténue et d'élévation au jour de soixante voitures de minerai, ou goo quintaux, se montent ordinairement à vingt et un écus 12 gros.