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TER if A1NS SECONDAIRES
de dépôts salifères, ils sont sur-tout
blancs;
mais, dans les amas muriatifères, on en observe en outre de grisâtres, de gris-jaunâtres, de brunâtres Ou de rougeâtres, et dans les cavités exploi tées, cette substance se cristallise journellement. Le gypse l'orme , dans les marnes, de petils filons ou des amas fort irréguliers, plus ou moins considérables , qui quelquefois produisent de petites collines basses, comme près de limai, où l'on peut bien observer non-seulement le gypse
reposant sur la surface irrégulière du
493 milieu de couches marneuses trèsdisséminés au Ces- espèces de couches souvent contournées. quelquefois une épaisseur de courtes atteignent DES ALPES ALLEMANDES.
traces de minerais disséminés ou 'en petits tels que du fer oligiste micacé, du fer nids, du plomb sulfuré, du cuivre sulfuré, et àsulfuré, Hall,en 'Tyrol même, de l'arsenic sulfuré ( Rauschgelb), Les gypses sont compactes et à petites parties spathiques, comme à Breitenschwang , à Remi, ou bien ils sont fibreux ou spathiques (Rindeiang) , et çà et là il y a de petites masses d'anhydrites. Ces gypses renferment quelquefois des fragmens du premier calcaire secondaire, et rarement des lames de fer oligiste , comme près de Reichenhall , accident semblable à celui des environs de Dax. Lorsque ces gypses ne sont pas accompagnés
calcaire
secondaire ancien, mais encore ces enfoncemens eirenténnoir, que les parties du gypse, facilement ,détruites .par la filtration des eaux, ont produits 'dans toutle nord de l'Allemagne. Le sel y est compacte, ou confusément cristal. lise , ou rarement fibrenx ; il est blanc jaune brunâtre , rougeâtre, én quelquefois violatre ; il est distribué dans les Marnes d'une manière hivisible à l'oeil , où il forme de petites veines ou des séries cramas irréguliers fort bizarrement ,
5 à 6 pieds et demi-heure de Hallstadt ,
au-delà , et une étendue d'une chemin , comme cela se voit à
à Alt Aussee , et plus rarement à
Berchtolsgaden. Il
est digne de remarque de
trouver' le plus grand dépôt de gypse et de sel et même
de soufre, justement dans les masses
quise sont déposées après la cessation des irruptions ignées secondaires
anciennes. S'il était bien
certain que l'eau de la mer ne trouve pas moyen. de s'introduire dans le foyer des volcans , la .quantité d'acides muriatique et sulfurique qu'ils exhalent, et les efflorescences salines des laves,
pourraient amener à l'idée que ces dépôts de gypse, de sel, de soufre et de pyrites, et jusqu'à un certain point même la salure de la mer; seraient, comme les dépôts métallifères, clans une certaine dépendance' des- effets des volcans les plus anciens, et sur-tout des solfatares sousmannes, qui ont dû suivre , comme à présent les grandes irruptions, et qui ont pu supersaturer l'eau de la mer d'acides et de sel, et causer ainsi des précipités.
(Parmi les autres dépôts de gypse et de soufre,
celui des terrains tertiaires se trouve aussi a l'époque des grandes irruptions basaltiques néanmoins je suis loin de contester que des dé-
compositions de pyrites aient pu donner lieu aux petits dépôts gypseux que renferment soit les marnes du calcaire jurasique , soit le grès vert, ou les argiles tertiairds. ) Les calcaires de ces dépôts sont des calcaires compactes, qui passent aux marnes lorsqu'ils