Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 257]

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DES ALPES

TERRAINS SECONDAIRES

celles qui sont gris noirâtre ou blanchâtres ,uno assez grande quantité de concrétions siliceuses ou de rognons de silex corné jaspoïde ou pyro_ maque gris, noirâtre. ou rougeâtre ces masses

se fondent plus ou moins avec le calcaire, et

ressortent par la décomposition, comme au lieu dit Pfand el , où elles reposent à stratification concordante sur des marnes bigarrées endurcies, De petits nids de fer sulfuré, changé quelque-

fois en fer hydraté, s'y rencontrent rarement, comme à Hennerdorf. Les seules roches subordonnées à ce dépôt sont des lits de marne calcaire.qui se voient eà

et là , sur-tout près du contact des marnes salifères, comme dans la gorge de Rossmoos , près des mines de sel d'Ischel ; et si l'on veut compter encore comme muschellialk les calcaires sem-

bordOnner

30,) ALLEMANDES.r

la masse salifère à leur calcaire alpin;

elle se trouve entre des rochés

mais réellement plus d'un calcaire

récent que la plus grande

calcaire ancien ; ce qui est' tout-àà ce qu'on remarque dans les 'dé-

masse de ce fait analogue du Wurtemberg, de la Lorraine et pôts salifères Pyrénées. Sans ces derniers faits, on du pied des

pourrait supposer que

le muschelkalk a rempli

là un angle rentrant dans les marries, et que

couches est par hasard conde ces roches ; mais cette supposiforme à celle tion serait d'ailleurs rendue assez peu probable l'inclinaison de ses

par la grandeur de l'angle et par la régularité qu'on a observée dans la superposition de ces

l'autre. -Ainsi le mineur, arrivé à l'amas salifère dans iule galerie supérieure au bout de 800 toises , et dans la galerie la plus inniasses l'une sur

5oo toises, peut calculer

blables non coquilliersdes marnes salifères, tout le dépôt de sel gemme d'Ischel, etc., serait alors enclavé dans la partie tout-à-fait inférieure du

férieure au bout de

En effet, en montant aux mines de sel d'Ischel et dans les galeries , l'on observe évidemment,

points intermédiaires entre les deux galeries

mu sch elkal k.

sous la masse salifère, des al ternations de marnes schisteuses grisâtres ou grises-noirâtres, et de calcaire assez compacte, sans fossiles, de meme couleur, et quelquefois un peu fétide et à rognons de silex ; tandis qu'a 400 pieds plus haut

l'on voit le muschelkalk coquillier reposer distinctement sur les marnes bigarrées , comme près du réservoir d'eau pour les machines, dans le lieu appelé Rheinfels, et dans la gorge humide et tourbeuse de Rossmoos. Ces faits avaient conduit les géologues à su-

très-juste, d'après l'inclinaison des couches de

45° àl'onest , l'épaisseur des roches stériles qu'il aura à traverser encore plus bas ou dans les citées.

Les pétrifications de ce calcaire sont des moules

plus ou moins indistincts , qui donnent aux plaques de marbre une surface bosselée ou des pétrifications spathiques: ce sont des restes d'encrines ( E. leformis, Schloth.) ( Weissthal, Tegernsee ); des peignes, et en particulier le pecten salinarius de Schlotheim ( Alt Aussee , Hallein ' des térébratules lisses (Salzberg à Hall), et striées (Aussee); des ammonites (A. nodosus, Schloth.) (vallée de Weissthal Rossmooss) ; des nautiles (Schneeberg près de Vienne, et l'extrémité sudTome 1X, 4e. livr.

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