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de 5,745 pieds. Dans leYoralberg, el le assez haut coutre le pied des Alpes monte aussi calcaires. car M. Lupin l'a trouvée, au mont Sterzlaberg core à 6,569 pieds, tandis que, dans l'est deenBavière , ses éminences ne 's'élèvent guère la an.
delà de t000 pieds sur la plaine ; ce qui vient peut - être de leur éloignement de la grande
masse calcaire des Alpes , et de leur position en partie sur le grès bigarré de la vallée d'Eisenartz, et en partie sur la proéminence isolée de calcaire magnésien de la cime du Kressenberg. Les pentes
de ces montagnes présentent des escarpemens dans les endroits où les craies dures ou les cal. caires crayeux abondent, comme au GriimIten et à Eisenartz , tandis que les marnes -crayeuses
produisent;-- par leur décomposition, des pentes douces , et n'offrent des murailles presque verticales que par suite d'accidens ou d'éboulemens, comme cela se voit au-dessus de Winkel, près de Son thofen.
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DES ALPES 1LLEMAN DES.
TERR :UNS SECONDA IRES
Le grès vert est composé, comme en France, de grès quarzeux, de grès vert proprement dit, et de grès ferrugineux, et il alterne, dans les parties supérieures , avec des marnes et des calcaires brunâtres à nummulites, qui sont quelquefois assez ferrugineux. 4u-dessus de ces masses, viennent sur-tout les craies chloritées, dures, blanchâtres, et enfin les marnes crayeuses grisâtres. Ces dépôts. ne peuvent être rapprochés que du- quadersandstein et du 'calcaire jurasique ou des terrains tertiaires ; mais quoiqu'ils semMent reposer sur le muschelltalk du Griindten, la nature de ces roches , leurs parties vertes, et
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identiques en tout
la série de leurs pétrifications, avec celles du grès vert et de
la craie de la
de l'Allemagne , ne Fonce , de l'Angleterre et de -faire ce rapprochement, et sa permettent pas la molasse, ajoutée aux raisons position sous précédentes , n'admet pas , d'après ce que nous avons vu
dans le sudouest de la France , la
comparaison de ce
terrain avec le sol tertiaire.
C'est un des plusbeaux exemples que nous ayons eus de l'utilité des pétrifications pour la détermination des" terrains, et nous avons pu d'autant
plus y avoir confiance , que les fossiles de la craie sont ceux qui sont le mieux connus après les coquillages tertiaires.
Je suis cependant loin de croire que l'état de nos connaissances en pétrifications et en histoire. naturelle nous permette déjà de baser l'étude géologique des terrains secondaires uniquement sur leurs dépouilles
fossiles (I), et sur-tout qu'il
faut bien se garder de prononcer, ou même de. conjecturer seulement , d'après un petit nombre de fossiles analogues , que tel ou tel terrain appartient à telle ou telle division. D'après ces principes, j'ose dire que j'ai encore les plus grands doutes sur l'existence du calcaire grossier dans les Diablerets, et parmi les erreurs on a conduit là marche contraire, je releverai, comme exemple, celles commises par MM. Stei-: (t) Voyez, à ce sujet, l'essai que M. Haussmann a fait caractériser par les fossiles différens groupes de chaque formation 'secondaire deWestphalie (Méns. geognostique de M. 0Eynliausen, dans le huitième volume des Archives de
l'art des mines de Karsten. ( i24.)