Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 323]

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67i 2nN.S D'ÉTAIN'

D'EHR FNF 11.1:E DE fi SDORF

D'ailleurs, les frais de fonte ont été écus, gros.

Pour soixante-huit corbeilles de charbon, à t 6 gros . Pour frais d'ouvriers , à 5 gros par 45 quintal d'étain. Pour droits d'usine , à 14 gros par 9 quintal d'étain 26 Pour transports du schlich et de l'étain 4 Pour éclairage , pesée, marque, surveillance, etc 6 Total

8 10

liards.

D

3

96 21

3

»

92

D'où il suit qu'on a eu un bénéfice de 348 écus et detni.

MINES D'ÉTAIN D'EHRENFRIEDERSD011. A speet

ph ysique.

LA contrée d'Ehrenfriedersdorf, d'une hauteur peu différente de celle de Marienberg, dont elle

n'est éloignée que de trois lieues,

est générale-

ment assez unie : différens ravins la divisent en monts séparés, qui seulement à leurs parties supérieures offrent des pentes escarpées. Ces monts, en grande partie couverts de prés et de forêts de

sapin, portent tous des noms particuliers. Au

sud de la ville, est le Sauberg, qui a produit autrefois beaucoup d'argent et d'étain, et d'où on retire encore de

à l'est du Sauberg, est le

Virunggebirge , qui a la même composition, et se joint, vers le nord, au Galgenberg, joignant

lui-même, vers le nord-ouest,

au Krebsberg.

Celui-ci, formé de gneiss blanchâtre, qui plonge vers le nord , comprend une couche de 2 pieds de grenats massifs gris verdâtre, et une d'amphibole fibreuse strahlstein. Le Krebsberg forme,

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avec le FratienbeiT Oppose, l'étroite vallée dans laquelle est bâtie l'a 'petite ville d'Ebreariedersdort'. Ce dernier mont, dont le faîte, étendu d'environ 800 toises vers le sud-ouest , a des pentes douces de tous côtés, est formé d'un schiste micacé très- chargé de grenats ; il est d'ailleurs, ainsi

traversé de filons d'argent autrefois. Enfin au nord-ouest Frauenberg , est le Freywaldgebirge, qui est le mont le plus élevé de la contrée, s'étend Vers le sud et se prolonge jusqu'au GreifenStein. Le

que le Krebsberg , qu'on a exploités

Frey-Waldgebtrge, formé de schiste micacé, fut cé-

lèbre autrefois par les travaux qu'on y conduisit sur des filons'âfiOcigues. à ceux du Sauberg : on y trouve un grand nombre de halcles, de puits et depingen, qui proviennent de ces anciennes exploitations; on y exploite d'ailleurs encore'quelques filons d'étain et

des couches de fer magné-

tique.

Greifenstein offre, sur une base de schiste micacé, neuf à dix blocs de granite, qui sont séparés

les uns des autres, et s'élèvent perpendiculairement à une hauteur de plus de Io° pieds. Ce granite est à petits grains, formé de parties égales ,de

quartz et feldspath rougeâtre, et de très-peu de mica noir ; il est divisé par couches horizontales de queklues pieds de puissance, contient des fragmens anguleux d'un gneiss bien caractérisé , qui

se lie à la masse en plusieurs points, et a beaucoup de rapport avec celui qu'on trouve dans le granite çdteSttickwerk de Geyer. Dans ce granite du Greiferistein

,

onija itrouvé d'ailleurs du mi-

nerai d'étain disséminé; ce qui rend son analogie avec le granite de Geyer encore plus frappante. Tome 1X, 5e. livr.