Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 341]

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Mi EER IVEC. LE CAREMNE.

seul EA. COMBINAISÔN

chauffer ces moules à un haut degré, et souvent, malgré cette précaution , on n'obtient qu'un mélange de fonte blanche et de fonte grise, où la première est prédominante. Refondue dans un fourneau à cuve, au milieu de charbons embrasés, la fonte blanche subit un

déchet considérable, et le fer

cru qu'on retire

possède tonfeS leS1propriétés qu'il avait

avant la

fusion. Si. eetteSnte est liquéfiée dans un fourneau à reverbère;4ctive,Dar un tirage considérable , elletneehege pas de nature; mais tenue en bain -4'em---11.-aute température, elle prend une couletielpl us foncée , devient de plus en plus

douce eti)ifialléable, et ne se lais* plus

durcir

aussi feii)té>itient pari le refroidissement instantané. La f6fitêilkanChe -obtenue, d'un fourneau dé-

rang&Seeifitriptbrte, étant refondue dans le creu-

set, deleinême'manière que celle qui doit son origiYie

'1.d 'fonte grise refroidie subitement.

Elle forrife; si le refroidissement est très-lent, un régurei gris, doux et malléable, d'un grain fin , et qui ne blanchit pas aussi facilement, par

le passage subit de l'état liquide à l'état solide, que l'autre espèce de fonte obtenue d'un fourneau non dérangé , et devenue grise par une seconde fusion. LeS:ndinéhisions que l'on petit déduire de ces phéiikdriènes sont .'encore plu&- évidentes que cellesqrui réSultent du grillage des fers carbonés. Lefônte liquide contient le carbone en dis-

solutidians proportions déterminées ; si le métal 'sefige rapidement, les combinaisons en proportions définies ne peuvent. pas se former, et toute la masse devient alors dure et aigre;

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régule est riche en carbone, moins on refroidissement, et plus la fonte peut empêcher le moins il contient de carest dure et blanche ; plus le

len-

bone, plus le refroidissement s'exécute avec l'effet produit est le même àteur : en sorte que l'on avait retardé la congélation, peu-près que si en laissant

la fonte clans une température élevée.

évident que le carbone tend à se déet que la séparation/est d'autant plus complète que le refroidissement,s:exécute

quantité de

avec plus de lenteur. Une ,grande régule,a,Ceélère cette substance contenue dans le 11 est donc gager du fer,

le passage de l'état liquide à l'état so,K11 résulte que, toutes choses,éta nt égales,

le fer qui tient une petite dose dei,fiejcArribus, tible en dissolution peut, en refroidissar4 foncé., couner un métal doux-,, malléable et

leur; tandis que lerégule, qui est phisr,ricee,en carbone, refroidissant plus vite, forme une1_asse

dure, aigre et blanche. Les circonstances,e,ac,çcent compagnent le refroidissement du régule natïise du forte sur,la donc une influence aussi quilsenferm,emétal que la quantité de carbone

produits-e«a91ol1tt10iz du fer dans les aeidëe

HL Des phénomènes

nous ne nous proposons de parle-Çq,tié de

l'action des acides sulfurique ,,inuriatiee,

et ni-

trique. Il est peut-être inutile de,rappl,ler,que la proportion de carbone contenue dansyle fer ne saurait être déterminée rigoureusement par l'analyse que lorsqu'on saura recueillides nouveaux corps formés par ce combustible pendant t'opération même, et en reconnaître la composition.