Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 352]

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carbone que les :floss durs, et ceux-ci meins que. les floss lamel eux. Dans la fonte grise, la couleur foncée parait annoncer une plus grande quantité de carbone; mais fa couleur seule n'en est pas un indice cer-

tain, puisqu'on trouve des fontes râtres qui ne contiennent qu'une

grises noitrès-petite dose

de ce combustible. Le fer est pour l'ordinaire

d'autant plus riche en carbone, que sa couleur est moins mélangée d'une nuance bleuâtre; un grain qui devient plus fin , dont la couleur noire diminue, n'indique pas toujours une augmentation de

carbone combiné, ni une diminution de carbone libre. Il est encore plus difficile de juger par la cassure de la quantité de carbone contenue dans la fonte blanche : celle qui provient du refroidissement subit de la fonte grise, dont la richesse en

carbone est très-variable., peut ressembler parfaitement à la fonte blanche lamelleuse, qui contient le maximum de carbone. Il est possible

DU FER ,,LVEC LE CARBONE. pOUr

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l'allure du fourneau. C'est d'après ce fait

d'expérience , et puisque la fonte grise se change difficilement en fer ductile, que tous les chi-

mistes et tous les métallurgistes l'ont toujours regardée comme la plus riche eu carbone : leur

opinion était tellement enracinée, qu'es n'Ont

soupçonner le contraire. L'escontradiction qui paraît naître de la pepèce de dans la fonte tite quantité de carbone contenue qui président à sa formauriseeudes conditions difficulté qu'on éprouve à l'affiner, tion, et de la l'obà concilier, et pourra devenir sera très-facile mémoire. jet d'un nouveau Il faut espérer que ces recherches ne seront et. pas sans utilité pour les maîtres de forges , qu'elles conduiront bientôt à des améliorations essentielles, réclamées dans la pratique de la méjamais pu même

tallurgie du fer.

Résumé.

Les conclusions de l'auteur sont

i. Que la fonte blanche et l'acier trempé

que; lorsque la fonte grise, refroidie subitement, devient blanche et lamelleuse, elle forme un mé-

contiennent le carbone combiné avec toute la

lange d'un fer cru, dont la formule est Fe'C, et

masse du fer

d'une autre fonte blanche , dont la composition est indéfinie ; mais il est probable qu'on obtient Je plus souvent un composé variable, dont la dose de carbone ne suffit pas pour constituer le fer à

l'état de FeC. La fonte grise se forme dans ce cas seulement où le dosage du minerai, relativementau combustible, est très-petit, ou, pour mieux dire, dans le cas on l'on pourrait augmenter la charge de mi-

nerai sans qu'il en résultât aucun inconvénient

2'. Que la fonte blanche lamelleuse présente une combinaison parfaite du fer avec le carbone, et qu'elle est toujours plus riche en carbone que la grise

33, Que le fer et l'acier non trempé contiennent le carbone à l'état de carbure (volycarbure); 4". Que la fonte grise froide contient la majeure partie de son carbone à l'état de graphite et de mélange; que ce graphite ne renferme point de fer, et qu'il constitué le carbone dans toute sa pureté ;