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MINERAIS DE PLOMB ARGENTIFkRES
dans une case f, tandis que les plus gros, qui la traversent pas , sont chassés dans une case g
Un troisième compartiment h est disposé po,-; recevoir les grains qui ont pu passer par dessus les trous sans tomber sur le tamis ; et à cet effet on a percé un troisième trou au-dessus de ce com partiment.
D'après la disposition de cette machine, on conçoit que toute l'eau venant du bocard s'engouffrerait par l'ouverture de la trémie, si on ne trouvait pas moyen d'en faire arriver en dessous, afin de maintenir le niveau au-dessus de cette ouverture. L'arrivée de cette eau est réglée par une petite vanne. Les sables f et h sont passés aux caisses allemandes ; le sable g est criblé à la cuve, et séparé ainsi en deux portions , dont la plus fine est lavée aux caisses allemandes, et dont l'autre repasse sous les pilons. On passe, chaque mois, au hocard , travaillant nuit et jour, 158o quintaux métriques 'de minerai , qui rendent àpeu-près 158 quintaux de schlich , sur lesquels 54 quintaux environ proviennent des caisses allemandes, et io4 quintaux des tables jumelles. Le bocard ne marche que neuf mois, en sorte que l'on peut évaluer à 12,5oo quintaux ce que l'on y passe annuellement. On emploie deux ouvriers, un pour le jour,
Résultats.
l'autre pour la nuit ,
ils gagnent 24 francs par mois ; partant, le bocardage de I ou quintaux de
Minerai revient à 3 francs 48 centimes. Les caisses allemandes , ou schlem - graben Caisscs - 'ttleont, sur 4 mètres de longueur, o,".5o de largeur inan1s,ou et 0,m2, de pente ; les bords ont o,"i3o de haut. schlen, l'"age aux
graben.
DE VIALAS ET DE VILLEFORT.
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L'eau arrive par un canal dans un compartiment qui occupe la tête de la caisse, d'où elle retombe
ensuite en nappe sur toute la largeur. Au-dessus de ce bassin est une charge le sable à laver.
case dans laquelle on
Cette case étant remplie, l'ouvrier donne l'eau. Travail. Son travail consiste à agiter avec un ràble , en faisant remonter le sable contre le courant, afin
de renouveler les surfaces, et de faire en sorte
les plus pauvres soient entraînées entraînées , et que les parties les plus et seules riches se déposent vers le haut. Il répète la même manipulation jusqu'à ce qu'il ait épuisé la matière contenue dans sa case : alors il re-
que les parties
charge, et continue jusqu'à ce que la caisse soit remplie , en ayant soin de boucher, l'un après l'autre, les trous qui sont pratiqués à la queue, à mesure que le dépôt s'exhausse. Il partage en-
suite, à l'aide d'une pelle , ce dépôt en deux parties égales au milieu de la longueur de la caisse, jette hors la moitié inférieure, et recharge
l'autre partie dans la case, pour lui faire subir un autre tour de lavage. Au bout de deux ou trois tours semblables , le minerai est projeté dans une autre caisse, où un autre laveur achève,
par un travail pareil, de le purifier ou de le meure au net. On observe que quand le schlich
est devenu bien pur, il forme un talus rapide à la tête de la caisse.
Les portions inférieures des dépôts , qui ont été successivement rejetées de la caisse, sont li vrléess. aux tables jumelles sous le nom de dé,
Les bourbes qui sortent par les trous de la queue abandonnent dans une caisse leurs par-