Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 420]

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SUR LA COMPOSITION CHIMIQUE

DES SCORIES.

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lice qu'un silicate BS , et tous ces composés se fondront en verres parfaitement Si l'on fondait un silicate de fer fS dans un fourhomogènes. neau à manche , il pourrait perdre une certaine quantité d'oxide qui se réduirait en passant es nouvelles scories dans une fourneau plus élevé

solvant-1%i souvent observé des scories contenant

serait plus élevée, etc., et l'on aurait ainsi

draient leur fusibilité par l'effet: de cette combinaison. De là vient que, lorsqu'on n'emploie pas les fondans dans des proportions convenables, les fourneaux s'engorgent, parce que les scories

elles perdraient encore une nouvelle proportion d'oxide d'autant plus grande, que la température une

multitude de silicates en proportions non définies et de plus en plus chargés de silice. En France et en Allemagne, où il importe

beaucoup de- traiter tous les minerais avec un égal soin , à cause de la cherté du combustible, on ne néglige rien pour perfectionner le mode d'extraction du plomb, du cuivre et de l'argent il a été fait, à ce sujet, notamment en France ( à Chessy, à Poulaouen, etc.), des essais dans lesquels

on s'est laissé guider par l'analyse chimique, et

qui ont eu un plein succès. Plus une scorie contient de silice et moins elle a d'action sur le quarz; mais cette action dé. pend non-seulement de la saturation des bases,

mais encore de la température : on peut donc croire que c'est uniquement par hasard que la scorie analysée par M. Bredberg s'est trouvée être rigoureusement composée de hisilicates. De

plus, à un degré de chaleur donné, la quantité de quarz que des scories pourront dissoudre dépendra encore du temps pendant lequel elles séjourneront dans le fourneau et par conséquent de la hauteur de celui-ci ; elle dépendra aussi dela grosseur des grains de quarz :car plus ces grains se-

ront gros, plus ils auront de peine àse dissoudre, parce qu'ils présenteront d'autant moins de relativement à leur masse, à l'action du dissurface,

dn quarz, même dans les hauts-fourneaux ; mais j'ai toujours vu que, dans ce cas, ce corps était disséminé en fragmens assez gros dans les minerais : du sable impalpable, une argile très-siliceuse, ne se comporteraient pas ainsi et- ne tra-

verseraient pas un fourneau sans se combiner avec les scories, lors même que celles-ci per-

ne sont pas assez fluides.

Une scorie bien fusible par elle-même peut contenir des grains de quarz en mélange sans

cesser d'être coulante. Il suit de là que si l'on avait à fondre deux minerais contenant une égale

proportion de quarz , mais dans l'un desquels ce- corps se trouverait en fragmens , tandis qu'il serait en grains très-fins dans l'autre, il faudrait une quantité beaucoup moindre de fondans pour traiter le premier que le second, et par conséquent qu'on ferait, en général, une mauvaise

opération, si l'on réduisait celui-là en poudre avant de le soumettre à la fusion.

Cette explication paraît bien peu satisfaisante. Si, comme cela est possible, il se dégage de la chaleur au moment où la silice se combine avec les bases, c'est au commencement de la combinaison sur-tout que la chaleur doit être grande, et il doit par conséquent s'en produire beaucoup pendant la - formation des silicates. Quel avantage y aurait-il don C, sous ce rapport, à ce qu'il se formât des bisilicates ? Puisque l'addition de la pierre des fourneaux facilite la fusion,