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SUR LES 1110E11E4S..
sumé de l'ordre à suivre dans les recherches indispensables à faire pour l'application des- nouveaux procédés, soit à la fabrication des mortiers ordinaires, soit à celle des mortiers hydrauliques, et il renvoie , pour chaque question , à l'article dans lequel elle est traitée : c'est une espèce de table des matières.
M. Raucourt a réuni, sous le titre de notes théâriques , dans le chapitre 18, qui;termine la première Partie , l'exposition sommaire des faits les plus intéressans reconnus par M. yieatdans le cours de ses nombreuses expériences, ainsi que les principes qu'il a essayé d'en déduire. Quelques-uns de ces faits, présentés ainsi d'une maniàrdisolée, auraient exigé plus de développement pour être bien compris. Dans l'ouvrage de M. Vicat, ces essais de théorie, sont liés à des faits bien constatés. M. Raucourt admet, comme M. Vicat , que les chaux éminemment hydrauliques ont une action chimique sur les sables, et forment avec eux des combinaisons intimes ; et il tire de ce principe les mêmes conclusions que
M. Vicat sur l'action réciproque de la chaux et du sable:, et sur celle de la chaux et de la. pouzzolane.
Dans la deuxième partie de son ouvrage,
M. Raucourt expose les expériences qu'il arfaites
sur lesmortiers , soit en France, soit en Russie, et les observations auxquelles ces expériences ont donné lieu. Dans le chapitre 19, l'auteur rend compte'des expériences en grand qu'il a faits, en 18j,9,,et 182o , suries chaux hydrauliques factices:fabriquées et employées à Toulon. La, chaux cm-
SUE LES MORTiERS.
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ployée est une chaux commune , quelquefois moyenne, mais plus souvent grasse; l'analyse de la pierre à chaux qui la fournit donne , sur 100 parties, 96 de carbonate de chaux, 2 de silice, un
et demi d'oxide de fer, et un demi de perte. 'La chaux, éteinte spontanément et mêlée avec un sixième de terre argileuse etdeireau , séchée enSuite'et cuite au four, donna une excelleite chainChydraulique , qui, pure ou mélangée avec du sable .de mer, avait , au 1)out-4e huit on dix jours,parfaitement bien pris sous l'eau : l'argile employée était composée, sur Io° parties, de 55 de silice , 58 d'alumine et 7 d'oxide de fer. Lorsqu'on mettait un neuvième:de terre, ta chaiiX obtenue était faiblement hydraulique ; si l'on en mettait plus d'un sixième, la chaux tait très-hydraulique', et faisait corps dans Peau trèspromptement ;'Mais elle supportait moins >de
sable et rendait les composés plus coûteux. 1\1. Raucourt observe en outre que plus on ajoute de terre au mélange plus la chaux devient maigre et moins elle foisonne : en cotisé: quence , et comparativement à ce qu'elle rend, plus elle coûte de manipulation , et plus elle tient de place dans l'instant de la cuisson. Il est donc désavantageux, sous le rapport de la dépense , d'employer les combinaisons extrêmes elles peuvent même quelquefois être nuisibles dans l'emploi et donner plus de chances de mauvaise manipulation. M. Bau court a fait de nombreuses expériences
pour comparer les mortiers de chaux hydraulique factice et sable aux mortiers de chaux commune ou hydraulique mêlée aux pouzzolanes