Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 5]

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MINES ET 'USINES

en schiste luisant ou terreux: Dans tous les cas, cette couche est traversée d'un grand nombre de fentes et fissures qui occasionnent des sauts, des rejets et beaucoup d'autres irrégularités. Lesminerais cuivreux contenus dans les schistes y sont le plus souvent disséminés d'une manière invisible, et ne se décèlent que par la grande pesanteur de ces schistes; d'autres fois ils apparaissent en grains cristallisés, en lames minces et en veines. Les plus communs sont le cuivre pyriteux et le cuivre sulfuré, tandis que le cuivre natif, le cuivre gris oxidulé et carbonaté s'y trouvent plus rarement. Outre les minerais de cuivre, les schistes marno-bitumineux contiennent encore beaucoup de pyrites ferrugineuses , et quelquefois des minerais de zinc, plomb, nikel , cobalt antimoine bismuth et arsenic. La richesse en cuivre de la couche est d'ailleurs différente dans les différens districts, et elle varie encore dans l'étendue d'un même district selon les veines que l'on considère.Tantôt c'est clans la partie inféri eure que s'est portée lapins grande partie du métal , tantôt c'est dans la partie supérieure. Souvent on trouve, par forme de veines, des mi-

lieux stériles. C'est sur-tout dans les districts entre Eisleben et lletstadt que l'on remarque la plus grande richesse.

Voici les teneurs en cuivre et en argent des trois principaux points A TVimmelbourg, par foudre ou 48 quintaux de qa1. cuivre tenant 16 à 17 lots p. ciaL 8 à 14 lots. q. A Gersbstadt. 8 lots 6 A Sangerhausen.

schiste.......i

DU PAYS DE .MANSFELD.

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de Mans- Exploitation Toutes les mines de Sangerhausen et du schiste'

analogue.

feld sont exploitées d'une manière Ayant atteint, par un puits hors de lalesmasse, circonscouche au niveau le plus bas que d'atteindre, on mène, à ce nitances permettent suivant sa direcgalerie d'allongement

cuivreux.

veau, une toises tion, et on la divise en massifs de cinquante galede long sur vingt-cinq de haut par d'autres qui ries d'allongement parallèles, et des montées communiquent des unes aux autres. Sur chaque massifon place six à douze hommes, qui poussent, dans la couche de schiste et en forme de gradins, des tailles suivant la direction. Ces ouvriers, couchés sur le côté ,attaquent, au pic du mur de la

couche la veine la plus tendre et la moins métallifère. Ils dépouillent ainsi la couche sur une profondeur de deux et demi à trois pieds; ensuite ils abattent, avec des coins ou la poudre, le schiste et le toit sur une hauteur de deux pieds au plus de haut. A mesure qu'ils avancent, ils soutiennent derrière eux le toit par des étaies, et remblaient les vides avec les déblais qu'ils retirent, taudis que le bon minerai est pris par les hercheurs, qui , couchés de même sur le côté, tirent le chien par le pied gauche et le descendent à la galerie inférieure, d'où ils le mènent ensuite commodément aux puits d'extraction. L'élévation au jour se fait à l'aide du treuil , comme à Sangerhausen, et avec des machines à molette, comme à Wimmelbourg. Les eaux des mines s'écoulent par le moyen de belles galeries qu'on établit par-tout et à grands, frais. Les plus remarquables sont 10. dans l'arrondissem t t d'Eisleben lafroschenmullenstolln rit i

est ouver te sur le bord du lac Susse?' Sée, et qui est