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20. Rafraichissage ou préparation des pains de
liquation par la fusion simultanée du cuivre noir argentifère avec du plomb. On retire, en outre, de cette opération, des scories, qui sont passées eu partie dans les rafraîchissages suivans.
Liquation des pains précédens , qui, par la plus facile fusibilité du plomb que du cuivre, et la
plus grande affinité de ce métal pour l'argent, donne du plomb argentifère d'une part et .des résidus cuivreux encore argentifères dé l'autre.
On obtient en outre, ici, une scorie stalacti-
forme.
4.. Coupellation du plomb argentifère, où, par la plus facile oxidation du plomb, l'argent reste seul , tandis que le plomb s'écoule sous forme de litharge ou pénètre dans la sole. 5°. Raffinage de l'argent.
Ressuage des résidus cuivreux du n°. 3, pour les dégager des dernières portions de plomb et autres métaux qu'il peut contenir. On retire de
cette opération des pains cuivreux (darrlinge), des fragmens cuivreux ( pickshieffer ) et des scories Ç darrchlacke).
7.. Raffinage des pains cuivreux, où l'on obtient cuivre rosette et laitier. 8D. Fusion des crasses et scories, où l'on traite une partie des scories de rafralehissage , les scories de liquation, la litbarge et sole de coupella-
tion, les scories et écailles de ressuage, enfin les résidus de lavage des débris des fourneaux. On obtient de cette fusion des pains de liquation pauvres, qui,liquatés, donnent un plomb d'oeuvre
qu'on passe au rafraîchissage , et des scories
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DU PAYS DE MANSFELD.
MINES ET USINES
riches, qu'on repasse quatre fois, et qui donnent alors des scories pauvres, qu'on rejette ; 90. Enfin, fusion des crasses d'affinage, qui donnent des résidus cuivreux qu'on fait ressuer et affiner.
Division du cuivre.
Pour opérer une dissolution aussi rapide que Division do possible de là masse de cuivre noir à rafraîchir, cuivre noir. on divise les rondelles en petites parties, qui offrent alors plus de points de contact avec le calorique. Ces rondelles n'ayant pas d'ailleurs ordinai-
rement plus d'un demi-pouce d'épaisseur, on exécute, le plus souvent, cette division à froid celles cependant qui ont une épaisseur plus considérable le sont à chaud. Cette division s'opère à l'aide d'un pilon mu par l'eau à la manière des pilons ordinaires de bocards. Ce pilon porte, à son extrémité, un fer fait en forme de coin, et vient frapper sur une antre pièce de fer présentant un angle. On passe les rondelles sur cette dernière pièce lorsque le pilon s'élève, et en retombant il les casse en morceaux de trois à cinq livres carrés, ou de trois à cinq livres pesant. Le poids de ce pilon est de vingt-trois quintaux , sa vitesse de cinquante chu tes par minute ; trois ouvriers à la journée sont chargés de ce travail: l'un amène les rondelles de cuivre; l'autre les tient sous le pilon , et le troisième conduit les morceaux dans la chambre de réserve, où il les dépose en postes de 20 quintaux,
comme ils ont été délivrés. Ces différens postes sont tous dans des cases séparées , portant un écriteau, sur lequel est inscrite la teneur. Dans un poste de travail de cinq à six heures , trois ouvriers Tome 1X, 1re livr.
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