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MINES ET USINES
DU PAYS DE MANSFELD.
poing et un pilon de la circonférence au centre,
gent pur par marc; 20. 6o à 64 quintaux de litharge à quatre- vingt-six à quatre-vingt- huit livres de plomb par quintal, et Un demi-lot d'argent; 3°. 3o à 32 quintaux de sole à soixante-
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à chaque fois, il l'égalise; enfin il trace au couteau une rigole vers le milieu de la sole et l'ouverture pour la. litharge. Aussitôt que la sol e de coupelle est préparée, on la sèche avec deux shocs et demi de bois et deux
corbeilles de charbon qu'on brûle dessus. On balaie, ensuite on recouvre cette sole de paille et l'on introduit le plomb d'ceuvre. On commence alors à chauffer au bois; on pousse le feu vivement , jusqu'à ce que le plomb rougisse , et en cet instant, on donne le vent. On fait faire ordinairement treize aspirations par minute à chaque soufflet. Une demi-heure après, le bain devient clair et bien liquide; on laisse alors tomber un peu le feu : bientôt la litharge se forme et commence à couler; le plomb s'oxide de plus en plus et l'argent se concentre.
L'ouvrier doit maintenir le vent uniforme, donner un feu ménagé; car, trop élevé, il se brûlerait une quantité notable de plomb et d'argent; enfin faire écouler continuellement la litharge de manière qu'il en reste toujours une couronne de neuf à douze pouces autour du bain.
Lorsque les dernières parties de plomb sont oxidées , et que le culot d'argent se montre, on
le refroidit aussitôt , on le sort du fourneau et on le livre à l'officier de l'usine. La sole est aussi en-
levée et mise à part avec la litharge pour être repassées l'une et l'autre dans la fonte des scories.
Dans une coupellation, on introduit 8o à 82 quintaux de plomb d'eeuvre , qui, dans quatorze à quinze heures, consomment 52 à 54 shocs de
bois et donnent, quarante à quarante-deux marcs d'argent à quatorze lots, 2 quintes d'ai:-
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quatorze à Soixante-seize livres de plomb. Pour ce travail, on a trois ouvriers : le maître, l'aide, et le garçon pour fournir le bois ; le maître et son aide se relèvent. Pour une coupellation , on compte au maître quatre postes à six gros, savoir : un pour le criblage de la cendre, un pour la préparation de la
sole et deux pour la coupellation proprement dite. L'aide reçoit au contraire trois postes à cinq gros trois liards, savoir : un pour mélange de la cendre et deux pour coupellation ; enfin, le garçon reçoit deux postes à quatre gros.
Lorsque le débit est abondant, on fait, par
semaine, deux coupellations dans un même fourneau. Du raffinage de l'argent.
L'argent obtenu à la coupellation, retenant Raffinage de encore un peu de plomb et de cuivre, et n'étant l'argent.
pas assez fin pour la monnaie, il faut le soumeure à l'opération du raffinage, dans laquelle on volatilise, oxide et scorifie ces parties étrangères.
Ce raffinage s'exécute, à netstiidt, dans un têt fait de cendres lessivées, qu'on pose sous la buse d'un soufflet de bois. Ce têt se forme ainsi : dans un vase de tôle qui a douze pouces de largeur et huit pouces de hauteur, on pile la cendre de manière à le remplir ; ensuite on y forme au couteau un creux de grandeur convenable.
Le têt étant disposé près des soufflets,