Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 27]

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MINES ET USINES

DU PAYS DE MANSPELD.

gris noirâtre , cassante et 'd'un jaune faible intérieurement ; ensuite elle devient gris bleuâtre, plus mince, moins cassante et plus jaune; enfin,

Fusion des scories de liquation et autres.

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après peu de temps, elle prend une couleur rouge purpurine, devient très - fine, a une cassure dentelée, et se montre sous forme d'exubérances plus ou moins grandes, qui coulent de tous côtés, et finissent par se réunir en un petit bouton. A cet instant, l'opération est terminée; on recule les soufflets , on enlève les charbons, et on retire le cuivre, en rondelles, au moyen d'aspersions successives. Lorsqu'on remarque dans le bain, ou à la sur-

face des rondelles , des parties très-colorées c'est un signe qu'il y a da cuivre qui s'est oxidé. On remédie alors à cet inconvénient en y plongeant un morceau de cuivre brut; car les métaux étrangers contenus dans ce dernier s'emparent de l'oxigène du premier.

Un affinage, dans lequel on passe ordinairement 2 quintaux un quart de résidus cuivreux, dure environ trois quarts d'heure, et donne un quintal et demi de cuivre pur , en trente-six rondelles, et trois quarts de quintal de crasses ou scories. Dans six affinages , qu'on fait immédiatement

les uns après les autres, et où l'on passe i4 quintaux de résidus cuivreux, on obtient 9 et demi

à Io quintaux de cuivre pur et 4 et demi à 5

quintaux de scories. On brûle sept à huit masses de charbon ; la durée est de cinq heures à cinq heures et demie. Deux ouvriers sont occupés à ce travail :un maître, qui reçoit cinq gros et demi, et son aide, qui n'a que cinq gros.

Dans cette opération, on traite , comme nous Fusion des les scories de rafraîchis- scories , so l'avons dit plus c". haut' San et de liquation , les cendres et litharges d.e coupellation , ainsi que les scories et écailles de essua,e, toutes matières plus ou moins oxidées s'agit de réduire. Le fourneau dont on se sert ici a quatorze pieds

le hauteur, deux pieds six pouces de largeur )ostérieure , un pied six pouces de largeur anté-: ieure , et trois pieds de profondeur ; il est cons-

'.ruit en grès. Sa sole est faite d'une pierre de -;rès, inclinée de six pouces, sur laquelle on met

une couche de quatre pouces de brasque, for-

mée d'une partie d'argile et trois parties de char-

bon. La forme est à vingt-deux pouces de là sole, et a un pouce et demi d'inclinaison: lé bassin de réception a douze pouces de diamètre

et quinze pouces de profondeur : d'un côté, il touche à un plan incliné pour l'écoulement des scories , et, del'autre, communique à un bassin de percée, qui n'est autre chose qu'une bassine de fer.

Les lits de fusion, qu'on passe à ce fourneau, ont la composition. suivante quintaux.

Brouettes.

Scories de rafratchissage

Litharge. Sole de coupelle Scories de liquation. Scories du ressuage .

8 Io

4 5 3

6

Io

Ecaillesde ressuage. 1 Schlich des débris de fourneau . . . .. Scories riches des fusions antérieures. .9 Ctlivre noir pawyfe.. . Tcial .

20

4

-1

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',I8 .

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..

7o

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