Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 30]

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fonte des scories, et partie dans celle des soles de

ressuage, ainsi que nous l'avons indiqué plus

Résultats généraux.

L'usine à liquation de Hetstadt occupe environ soixante-dix ouvriers. On y traite annuellement 8,000 quintaux de cuivre noir à 114 livres, d'où on retire moyennement 8,000 quintaux de cuivre pur à iio livres, et 8,000 marcs d'argent fin. Les frais annuels s'élèvent à la somme de 5 c ,000 écus; d'ailleurs, l'usine prélevant, sur chaque quintal de cuivre noir livré, neuf lots d'argent pour ses droits defonte , ses produits sont ordinairem en t de 4,5oo marcs d'argent, qui, à 14 écus le marc (pied cou-

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lement d'environ 12,000 écus.

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Après avoir séparé, autant que possibl e, au marteau, les parties métalliques des parties terreuses, on passe les premières au crible, le gros va de là au bocard à sec pour être criblé de nouveau; le fin, qui traverse le crible, est lavé au schlem-graben.

résul tent, son t lavés chacun aux tables à secousses.

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haut. On a, dans l'usine de Hetstâdt , pour la préparation des débris de fourneaux, un hocard à deux auges, dont l'une, destinée au bocardage à sec , a quatre pilons, et l'autre , pour le bocardage à l'eau, trois pilons : près de la première auge un crible, et non loin de là un schlem-graben et une table à secousses.

Ici, les parties métalliques se séparent des parties terreuses que l'eau entraîne, et les gros grains métalliques des plus petits. Les schlichs amassés dans la cuve du schlem -graben sont alors bons pour la fusion des scories; ceux plus fins, qui se déposent dans les canaux au bas du schlem , sont hocardés à l'eau , et les nouveaux schlichs , qui en

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DU PAYS DE MANSFELD.

MINES ET USINES

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