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sua 'UNE- MÉTHODE
D'AMALGAMATION.
une fois autant de matière que dans le premier
même temps, pour juger si le mélange a été lait en proportion convenable, on en prend une petite quantité, qu'on met dans une tasse à café, et sur laquelle on verse du mercure ; on agite cette masse avec une verge de cuivre, et lorsqu'on
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bocardage de la Juane grillée à l'air ; seule, ment on doit prendre attention qu'il, ne s'en perde point en poussière, et donner- pour cela moins de vitesse aux pilons. Mouture de là matte mélangée. Cette monture se distingue de celle de la matte non mélangée, seulement en ce qu'Aile se produit ici aucun rebut sur le bluteau , et en ce que par, suite le travail va beaucoup plus vité. Grillage de la matte mélangée. Ce grillage s'opère dans un fourneau à réverbère particulier, semblable à celui plus haut. Ce fourneau étant échauffé, on y introduit la matière, qu'on étend sur toute la sole et qu'on agite continuellement avec te râble. On chauffe sans interruption ; on donne d'abord peu de feu jusqu'à ce que toute l'humidité, retenue dans la masse , se soit dégagée : alors on l'augmente de manière que la flamme s'étende sur toute la sole. Après trois
quarts d'heure, là partie le plus près du foyer étant rouge, on l'amène sur le devant, et on fait passer celle du devant sur le derrière pour la rougir aussi; on mène ensuite le feu vivement, et à cette époque, se fait la décomposition du sel marin par l'acide sulfurique ; une partie de l'acide muriatique s'unit à l'argent et au cuivre, au fer, au nickel et au cobalt, tandis que l'autre partie se dégage en assez grande abondance sous forme
de vapeurs épaisses, qui attaquent singulièrement les ouvriers. Lorsque ces vapeurs cessent,
on prend une petite partie de matière, et on juge, par son odeur, du degré de grillage. Dans le
.voit que le mercure s'unit promptement à la -masse, qu'il fait corps avec elle , et est brillant de miroir dans sa partie supérieure, on juge que le mélange est bien fait. La matière soumise au grillage ne laissant plus dégager aucune odeur d'acide muriatique , on
-la sort du fourneau, où elle a beaucoup augmenté en volume ; on grille ainsi 3 quintaux de matte en deux heures. Io°. Amalgamation proprement dite.
Cette opération se fait dans deux tonneaux horizontaux, qui tournent autour de leur axe 'et sont disposés corrinne à Freyberg. Elle comprend quatre divisions :
le remplissage des tonneaux; 2°. l'union du mercure à l'argent; 3°. le délayage de la masse; 4.. l'écoulement de l'amalgame et des résidus. ro. Remplissage des tonneaux. On com-
mence 'par introduire dans les tonneaux 2 et
demi à 5 quintaux d'eau ; puis on y fait rendre, par un tuyau, Io quintaux de matte moulus et grillés ;
on ajoute encore environ un quart
(le quintal de cuivre métallique en morceaux pour s'emparer de l'acide muriatique uni à l'argent; puis on bouche le tonneau , et on lui fait
faire huit tours par minute pendant environ deux heures, jusqu à ce que la masse soit amenée
à la consistance de bouillie. On reconnaît ce Tome IX, j re. livr.
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