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SUR UNE MÉTH 0 DE
D'AMALGA.MATION.
plus de plomb, vu que l'argent , étant: plus pur, n'a pas besoin d'être exposé aussi long-temps au
ne ,se fait au reste que par degrés. Après une
yent des soufflets. L'argent pur qu'on doit retirer de cette opération est, du reste, d'une phis belle apparence que celui de la coupellation, et doit surpasser la te-
neur de i5 lots, 3 quintaux par marc. En deux heures et demie, on affine à Gros8r-
ner cent marcs d'argent avec deux livres de plomb,
et on brûle trois pieds cubes de charbon. 150. Lavage à la cuve des résidus de tonneaux. La cuve dans laquelle on lave les résidus des
tonneaux est assez grande pour contenir ceux des deux fourneaux; elle est percée, sur sa hauteur, de trous de six en six pouces , pour faire dégager les matières privées de mercure, et a son diamètre inférieur de vingt pouces plus petit que
celui supérieur. Dans l'intérieur de cette cuve, est une herse à barres de fer, qui reçoit son mouvement de rotation de la roue de bocard. On doit d'abord, dans cette opération, ajouter de l'eau aux résidus bourbeux, de manière à leur donner un état de liquidité convenable : car, trop solides, J'amalgame ne saurait s'en séparer; trop
liquides, l'amalgame .et les autres matières se déposeraient confusément. Lors d'une liquidité
propre et d'une vitesse de la herse de quinze tours par minute, on peut laver en dix heures
20 quintaux de résidus. Par l'agitation de la masse , les parties d'amalgame se rapprochent successivement les unes des antres, et forment de petites masses qui se précipitent au fond de la cuve ; cette séparation
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heure de lavage , on essaie au premier robinet : si les matières qui en sortent , lavées dans une tasse à café, ne contiennent plus d'amalgame, on laisse écouler par ce robinet toutes les matières supérieures de la cuve dans un réservoir, .et on
continue de la sorte à l'égard des autres robinets.
Les plus grandes difficultés de ce travail proviennent des parties écumeuses , gris noirâtre d'amalgame acidifié, qui se forment lorsqu'on n'emploie pas assez de cuivre. On y remédie alors
en réduisant ces parties par le fer ; mais on ne peut jamais ainsi revivifier tout l'amalgame. Les résidus qu'on reçoit de la cuve consistent en matte de cuivre sans argent , en plus ou moins de métaux muriatés, en chaux et soude sulfatées.
Le mercure qui s'est amassé au fond de la
cuve en est retiré et passé sur le filtre ,de , où l'on sépare une petite partie d'amalgame. 160. Pétrissage, des résidus de tonneaux.
Les résidus de la cuve, qui ont été réunis dans
un réservoir, en sont retirés lorsqu'on a fait écouler toute l'eau qu'ils contenaient ; ensuite on les pétrit avec de l'argile, pour en former une masse consistante, propre à être fondue. Ce pétrissage s'exécute sous une machine à trois pilons, dont les extrémités portent un couteau de fer ; on joint vingt à vingt-cinq pour cent d'argile à toc) quintaux de résidus , et on passe ce mélange par parties. Les masses sont alors divisées et unies intimement; puis on leur donne,