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SUR UNE isd'rnonc
cuivre noir. La bonté de la matte se reconnaît à
sa cassure ; plus. elle est compacte, moins elle est
jaune, et plus sa teneur en cuivre est grande. Cette matte est grillée et passée au fourneau, lors-
qu'on en a une quantité suffisante. On retire ici moins de cuivre noir , mais plus de scories que dans la fusion des schistes , telle qu'elle se fait à Mansfeld. Cette abondance de scories tient, au reste, à l'argile pétrie avec les résidus ; comme elles retiennent encore du cuivre, on les repasse une fois au fourneau, avec addi-
D'AMALGAMATION.
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mation est plus difficile que celui du cuivre noir qui provient de la méthode de liquation. Dans ce dernier, c'est principalement le plomb qui le mélange , et la grande affinité de ce métal pour l'oxigène le fait se scorifier facilement et entraîner
les autres métaux avec lui. Le cuivre noir d'amalgarne ,au contraire, est très-chargé de nickel, dont l'affinité pour le cuivre est très-grande et celle pour l'oxigène très-faible : de là les dif-
tion de chaux fluatée. Quant à la plus petite
férences qu'on doit apporter dans l'affinage de ce cuivre noir; elles sont au nombre de trois. 10.0n doit employer une aireeaffinage moins
quintaux de cuivre noir en douze heures de
ficilement oxidables.
quantité de cuivre produite, peut-être tient-elle à la présence de l'acide muriatique et du sulfure de chaux dans les résidus. On retire ici neuf
temps, et on brûle six pieds cubes de charbon par quintal de cuivre noir. produit. So Affinage du cuivre noir.
Lorsque la fusion des résidus est terminée ainsi que la refonte des scories., on enlève la paroi antérieure du fourneau ,- sur une hauteur de huit pieds , et on dispose, avec des briques une aire d'affinage, qu'on recouvre de braque faite de cinq parties d'argile et deux parties de charbon.Immédiatement sous la forme, on creuse, dans cette brasque, un bassin de dix-huit pouces
de largeur supérieure , huit pouces de largeur inférieure et dix pouces de profondeur. On enlève d'ailleurs la forme de fer, qu'on remplace par une de cuivre , à laquelle on .donne dix-sept degrés et demi de pente._
L'affinage du cuivre noir venant de l'amalga-
profonde et plus aplatie; car alors le vent des soufflets peut pénétrer mieux toute la masse, et c'est ce qui doit avoir lieu pour des métaux dif2°. Donner moins de charbon. La raison en
est qu'on doit principalement produire oxidation et scorification , et que cela ne peut avoir lieu
qu'autant qu'avec un bon courant d'air on emploie peu de combustible.
Dans l'affinage du cuivre noir de liquation, c'est tout autre chose; car ici la plus grande partie du plomb qu'il contient se volatilise, tandis qu'une.autre petite partie s'unit aux autres métaux oxidés et passe dans les scories.
3'. Enfin donner moins de veut; autrement, donnant moins de combustible., le cuivre serait refroidi.
L'aire d'affinage étant préparée , on la chauffe avec des charbons enflammés; puis on y charge trois quarts de quintal de cuivre noir, qu'on met à neuf pouces de la forme, entourés et recouverts de charbons noirs: alors on donne le vent, et on