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EXTRAITS DE JOURNAUX.
1.90
tandis que, étant seule, elle produit cet effet très-promptement. o. Sur la liquéfaction de plusieurs substances gazeuses; par M. Faraday. (An. de Ch. , t. XXIV, p.. 596.)
Les cristaux qui se forment dans une dissolution saturée de chlore sont un hydrate composé de
Chlore Eau . .
,
0,277 .
0,723,
ou à-peu-près d'une proportion de chlore et de dix proportions d'eau. Des cristaux de cette substance, complétement desséchés , ont été introduits dans un tube de verre, qu'on a ensuite scellé hermétiquement. A la température de 15 à 160, ils n'ont éprouvé aucun changement ; -mais à 38°, ils se sont décomposés, et il en a résulté deux liquides , fun d'une couleur jaune pâle, paraissant être de l'eau, et l'autre, d'une couleur jaune verdâtre plus foncée , ressemblant au chlorure (l'azote. Lorsque le tube a. été refroidi à 21°, les deux liquides ont cristallisé de nouveau en se réunissant. On obtient le même liquide verdâtre en comprimant du chlore desséché dans un tube de verre, et refroidissant ensuite ce tube : c'est donc du chlore li9 aide.
Ce liquide conserve sa fluidité à 1.8° : lorsqu'on
l'expose à la pression ordinaire de l'atmosphère, il s'en volatilise une portion; mais le reste est tellement refroidi par l'évaporation, qu'il conserve Pendant quelque temps sa fluidité ; sa densité
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paraît être à-peu-près de 1,33 à 5°; la tension de sa vapeur est de 4 atmosphères. Sir H. Davy, en plaçant de l'acide sulfurique, et du muriate d'ammoniaque dans différentes parties d'un tube de verre , et les ayant mis en contact après avoir scellé le tube , a vu se produire un liquide, qui était de l'acide muriatique. Ce moyen de rapprocher les molécules du gaz est
beaucoup plus puissant que ceux qui dépendent de l'action du froid naturel ou artificiel , ou que la compression mécanique.
Sur la transformation de différens gaz en liquides; par M. Faraday. (Ami. de Ch., t. XXIV, P. 4°3. )
Je renfermai du mercure et de l'acide sulfu- Acide sulfu-
rique dans un tube de verre recourbé. Ayant
reux.
amené ces deux corps à l'une des extrémités, je la chauffai pendant que je conservai l'autre froide à l'aide de papier mouillé. Il se forma de l'acide
sulfureux, et il s'en condensa à l'état liquide dans l'extrémité froide du tube. L'acide sulfureux liquide est limpide et très-fluide : sa pesanteur
spécifique est d'environ 142; il ne se solidifie pas à 8° : à la température de 70, il exerce une pression d'environ 2 atmosphères.
Un tube ayant été courbé et fermé à l'extrémité la plus courte, j'y introduisis de l'acide muriatique très-fort, en me servant d'un petit entonnoir, de manière à remplir presque entièrement le bras le plus court sans mouiller les parois du plus long. Je poussai ensuite une feuille de platine, armée de petits rebords, jusqu'à la surface du liquide, et je posai dessus des fragmens de sulfine de fer. Après avoir fermé l'appareil à
Hydrogène sulfuré.