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EXTRAITS DE JOURNAUX.
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nier : dans ce cas, on pourrait les appeler sous-
acide plutôt comme un sel acide que comme un 144,
16. Sur l'acide des prussiates triples; par M. Gay-
225.) obtenu M. Berzelius a trouvé que le précipité de plomb dans le en versant une dissolution
çyanogène ou proto-cyanogène.
Lussac. (Ann. de Ch., t. XXII, p. 520, et t. XXIV,
p. 224.)
particulier. (Afin. de ('. et de Phys. xv,
prussiate triple de potasse, est formé de 3 atomes de cyanogène 2 atomes de plomb, atome de fer,
La nature de l'acide contenu dans les combinaisons désignées, il y a peu de temps encore, par le nom de prussiates triples, ainsi que sa cons-
titution chimique, me paraissent n'être plus soumises à aucune incertitude. M. Porrett , à qui l'on doit la découverte importante de cet acide, le considère comme formé de carbone, de fer, d'azote et d'hydrogène ; mais ses expériences n'y démontrent pas d'une manière satisfaisante l'absence de l'oxigène, puisqu'elles l'ont conduit à attribuer au fer d'autres degrés d'oxidation que ceux qu'on avait déterminés par des moyens phis directs. ( .111112 de Ch. et de Phys., XII, 3 7 8. )
M. Robiquet, après avoir obtenu l'acide des prussiates dans un grand état de pureté, a trouvé, en le décomposant par le feu, qu'il ne donne aucun produit oxigéné , et il conclut qu'il ne contient que du carbone , de l'azote, de l'hydrogène et du fer. (..inn. de Ch. et de Phys., XII, 290.) Cette expérience paraît directe ; mais M. Robiquet a laissé indéterminée la proportion dans laquelle ces divers élémens sont combinés. L'analyse des prussiates triples a conduit M. Berzelius à la même conclusion que M. Robiquet , et si cet habile chimiste n'a pas énoncé quelle était la véritable constitution de l'acide de ces prussiates , c'est parce qu'il le considère
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ou bien de 2 atomes de cyanure de plomb, atome de cyanure de fer. (
de potassé et de fer,
(
de baryte et de fer de chaux et de fer,
Les prussiates triples
ont une composition analogue; c'est-à-dire qu'ils contiennent , chacun atome de cyanure de fer, 2 atomes de cyanure de l'autre métal.
Or, puisque l'hydrogène contenu dans l'acide des prussiates a disparu en totalité , et qu'on ne trouve plus d'oxigène. dans les prussiates triples, et particulièrement dans celui de plomb, que je prendrai pour exemple, il faut que ces deux corps se soient combinés pour former de l'eau et par conséquent que l'acide des prussiates triples contienne une quantité d'hydrogène suffisante pour neutraliser les deux proportions d'oxigène contenues dans les deux proportions d'oxide de plomb. Il doit donc être composé de 2 atomes d'hydrogène , atome de fer 3 atomes de cyanogène
ou de 2 atomes d'acide hydrocyanique s atome de cyanure de fer.