Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
224
cinivnE.
quelconque pour .en Séparer l'acide sulfurique, le sulfate de baryte, qui, par son poids, est à vous faire connaître la quantité de cet acide, ayant entraîné, dans sa précipitation, une certaine portion des élémens avec lesquels il était en contact lors de sa formation, ne vous donnera jamais que des résultats plus ou moins éloignés de la vérité, puisque son poids est compliqué de celui des matières étrangères qu'il a entraînées. des.tiné
25. Propriétés de quelques tartrates métalliques; par M. Henri Rote. ( Ann. de Ch. , tom. XXIII,
p. 356.) On sait qu'une dissolution de peroxide de fer, con tenant de l'acide tartrique, ne peut être précipitée par les alcalis caustiques ni par leurs carbonates ou succinates : il n'y a que la noix de galle, les dissolutions de cyanure de potassium et de fer, et les hydrosidfures alcalins qui indiquent la présence du fer. Les dissolutions de beaucoup d'oxides, contenant de l'acide tartrique, possèdent également la propriété de n'être précipitées ni par les alcalis ni par leurs carbonates. Dans ce nombre, se trouvent l'oxide de titane, l'alumine, foxide de manganèse , l'oxide de cérium, l'yttria, l'oxide de nickel, l'oxide de cobalt, la magnésie, le protoxide de fer, foxide de plomb (dissous dans l'acide nitrique), l'oxide de cuivre, et enfin l'oxide d'antimoine, dont les dissolutions, contenant 'de l'acide tartrique, ne sont pas même troublées par l'eau. J'ai employé cette propriété de foxide d'antimoine avec beaucoup de succès pour les analyses des .sels et des minéraux d'antimoine. Quoique l'oxide de bismuth ne partage pas cette propriété; on ne peut cependant pas le
225
EXTRAITS DE JOURNAUX.
séparer exactement dé
l'oxide d'antimoine par ce
seqn
phosphorique et arsénique sont les dans quelques circonstances, puissent, l'acide tartrique, empêcher la précipitacomme métalliques par les alcalis. tion des oxides
isne
Les
acides
24. Sur la préparation de l'iodure de potassium ; par M. Caillot, pharmacien. t. XXII, p. 55.)
(Ann. de Ch.
Je prends 2 parties d'iode, une de limaille de fer non rouillée et environ i o d'eau ; je mets ces
trois substances dans une capsule de porcelaine, en commençant par l'iode et l'eau ; je remue jus-
qu'à ce que la liqueur, qui devient bientôt d'une
couleur brune foncée, soit incolore : alors je place la capsule sur le feu, et lorsque le liquide y est en ébullition , j'y verse peu-à-peu , en agitant à chaque fois, une dissolution de sous-carbonate de potasse pur, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de précipité ; ou bien j'ajoute un léger excès
de carbonate, que je sature avec de l'acide hydriodique après avoir filtré. Je décante sur un filtre, et je lave le résidu , tant que l'eau de lavage précipite par le deutochlorure de mercure: je réunis toutes les liqueurs, et je fais évaporer à pellicule.
On peut aussi préparer les iodures de sodium, , de strontium , de calcium, de magnésium et de mercure, en faisant bouillir l'iodure de fer, qui, comme on vient de le voir, peut être fait extemporanément, avec la soude , la baryte, la strontiane , la chaux et la magnésie ou avec les carbonates de ces bases, et avec le de barium
Tome .1X, 2e. livr.
15