Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 119]

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elle 'donne une poudre' noire d'un aspect lique, qui est peut-être du carbure de métalntane. Les dissolutions de titane dans lesquelles ou

introduit de l'acide tartrique ne peuvent être précipitées ni par les carbonates alcalins, ni par l'ammoniaque caustique.

Silice.

Oxide

tune bleu,

En faisant fondre de l'acide titanique un excès de silice avec du carbonate de pur et et en délayant là masse fondue avec depotasse, l'excès de silice se dissout, et on obtientl'eau, une combinaison insoluble d'acide titanique , de silice et de potasse. Elle se dissout facilement, à une température ordinaire, dans l'acide méme chlorique. La dissolution ,étendue d'eau ethydro portée à l'ébullition pendant un certain temps, forme sur sa surface une -pellicule qui se précipite mesure. On peut assez bien séparer l'acide tita-à nique de la silice, en précipitant par l'ammoniaque une dissolution de ce sel double dans l'acide hydrochlorique , en séchant le précipité à une chaleur très-modérée, et en le traitant ensuite par l'acide hydrochlorique concentré. Le sel double dont nous venons de parler est d 'autantplus remarq uable, que le titanite (sphene) lui est analogue. D'après l'analyse que j'ai faite du titanite d'Arendal et de Gustals. berg, ce minéral a pour formule CS CT 3. En soumettant l'acide titanique avec un flux à la flamme intérieure du chalumeau, on obtient un verre bleu. Si l'on met du zinc dans une dissolution muriatique , limpide de titanite acide de potasse, la liqueur devient bleue, et il s'y forme un précipité lorsque après avoir ôté le zinc; on laisse le bleu; vase bien bouché. Ce préci-

pité bleu paraît. être un oxide de titane ; il de-

EXTRAITS DE JOURNAUX.

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promptement blanc, même dans des vases Quand on le forme en versant de, l'amclos. dans une liqueur bleue, il perd peumoniaque dégage du gaz bydroà-peu sa couleur, et d se de titane a donc gène de la dissolution. L'oxide lorsqu'il est en la propriété de décomposer l'eau de l'afprésence d'un alcali, sans doute à causen'ai pu, l'acide titanique. Je finité de ceux-ci par la composition dé par aucun moyen, déterminer vient

cetL°'xaicciicele.

de ratitanique , quelque paradoxal qu'il Poids 10,11e (lit

ausoit d'ailleurs, ne ressemble à aucun oxide déga

tant qu'à l'oxide d'étain. Ces deux corps d'acide gent des carbonates alcalins une quantité

carbonique qui contient autant d'oxigène qu'ils en renferment; après avoir été rougis au plus sont insolubles dans les acides les

feu, ils

forts Mitscherlich, ils ont d'après l'observation de M. à base primitive le même octaèdre pour forme carrée, et ils produisent des hémitropies sembla-

bles, etc. Ces considérations, font croire qu'ils doivent renfermer le même nombre d'atomes d'oxigène: si donc on en admet 4, comme M. Berzelius l'a fait pour le peroxide d'étain, l'atome de titane pèsera 778,20.

28. Note sur la présence de l'ammoniaque dans les oxides defer fOrmés dans l'intérieur des maisonshabitées ; par M. Vauquelin. (Ann. de Ch., t. XXIV, p. 99.) La rouille qui se forme Stir le fer dans l'intérieur des maisons est suse-eVtibte'd'abSorber les vapeurs ammoniacales qui s'y dévéhiPpent, et de les retenir assez fortement. Lorsqu'on fait chauf-

titane.