Annales des Mines (1828, série 2, volume 3) [Image 52]

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102 Cyanure da )4'61110.

CHIMIE.

on place au fond d'un tube un peu long deui

parties de cyanure de mercure desséché; ou

tient le tube plongé dans un mélange frigorifique, et l'on y verse une partie de brôme: il y a action vive et développement de beaucoup de chaleur, et il se forme du brômure de mercure et du cyanure de brôme; ce dernier vient de suite cristalliser, sous la forme de longues aiguilles, à la partie supérieure du tube. Ce composé est absolument semblable au cyamire d'iode, mais son odeur est bien plus pénétrante; il est plus volatil ; il se gazéifie à 150 et se solidifie tout-à-coup par le refroidissement. La potasse caustique liquide le transforme en hydrocyanure et en hydro-brômate alcalin. La disso-

lution donne, par le nitrate d'argent, un précipité. de cyanure et de brômure d'argent faciles à séparer l'un de l'autre, ce dernier étant soluble dans l'ammoniaque et l'autre ne l'étant pas. Le cyanure de brôme est au moins aussi délétère que l'acide hydro,cyanique.

16. Mémoire sur la fabrication de holm ; par M. Soubéran. (Jr. de Phar., 1827, p. 421.) L'iode se comporte avec l'acide sulfureux de la même manière que le chlore ; lorsqu'il y a présence d'eau, il se produit I nt. (l'acide sulfurique

et 2.t. d'acide hydriodique. Si l'on évapore ensuite la dissolution des deux acides, il se dégage de radde sulfureux en même temps qu'il se forme de; l'acide ,hydriodique ioduré. L'acide sulfurique concentré, distillé avec de riodure de potassium, donne toujours, outre l'acide hydriodique, de l'iode et de l'acide. sulfureux, dont la proportion est de moins en moins cousidé-

EXTRAITS DE JOURNAUX.

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rable à mesure que l'opération avance, parce qu'a

mesure que l'acide sulfurique se sature de potasse, il retient l'eau moins fortement et la laisse se décomposer. Avec de l'acide étendu de quatre parties d'eau , il se dégage d'abord de l'acide hydriodique et ensuite un mélange de beaucoup d'iode, (l'acide hydriodique et (l'acide sulfurique. Il s'établit entre l'acide hydriodique , devenu libre, et l'acide sulfurique une réaction, d'où Tésultent de l'iode et de l'acide sulfureux ; niais ces deux substances, se rencontrant avec de la vapeur d'eau, reproduisent de l'acide sulfurique et de l'acide hydriodique. En mêlant du peroxide de manganèse à l'iodure de potassium , et en employant de l'acide sulfurique concentré, on n'obtient pas de trace d'acide sulfureux et tout l'iode se sublime presque sans vapeur d'eau. Quand on distille de l'acide sulfurique sur mimé!ange d'iodure , de chlorure et de nitrate, tout ou partie del'iode est transformé en chlorured'iode, et

l'acide sulfureux qui se forme reste dans le vase distillatoire à l'état d'acide sulfo-nitreux. L'acide sulfurique sépare les acides hydriodique, hydrochlorique et nitrique de leurs bases et produit avec le premier de l'eau, de l'acide sulfureux et de l'iode; les acides nitrique et hydrochlorique se décomposent mutuellement, et il se forme du chlore et de l'acide nitreux ; le chlore convertit une partie de l'iode en chlorure; l'acide nitreux passe en partie à la distillation, tandis que la majeure partie, en agissa su r l'eau et sur l'acide sulfureux, forme le composé d'acide sulfurique et d'acide nitreux, qui vient d'être analysé par M. Ilenry.