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EXTRAITS DE JOURNAUX.
28. Note sur la pariuricArioN; par M. Liebig
29. Mémoire sur l'action réciproque du NITRATE
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( An. de Ch., t. 35, p. 529. ) Parmi soixante-dix--sept échantillons d'eaux de pluie que j'ai examinés, il y en avait dixsept qui provenaient de pluies d'orage : or, ces dix-sept échantillons contenaient tous de l'acide nitrique en quantités très-différentes, combiné à la chaux ou à l'ammoniaque : parmi les autres, je n'en ai trouvé que deux qui continssent des traces d'acide nitrique : ces eaux contenaient aussi du muriate de soude, niais point de sel de potasse, non plus que de fer et de manganèse. Il est clair, d'après cela, que la foudre, en traversant l'air, détermine la formation d'une grande quantité d'acide nitrique, et de là peut résulter la production de nitrates dans des lieux où il n'existe ni matières animales ni matières végétales. Luiscius a publié, en 1798, un mémoire, dans lequel il prouve que lorsque les substances animales ou végétales ont le contact de l'eau et de l'air, elles se décomposent entièrement au bout
d'un temps plus ou moins long, qui varie selon la nature de la substance, et qu'il se produit beaucoup d'acide nitrique et peu d'ammoniaque. 1Vlargraf et Berzelius ont trouvé du nitre dans plusieurs eaux de puits :j'en ai trouvé également dans l'eau de douze puits de Giesen, tandis que l'eau de neuf puits situés à quelque distance de la ville ne m'en a donné aucune trace. Tous ces faits paraissent peu favorables à la théorie de M. Longchamp.
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DE POTASSE et de PHYDROCITLORATE
QUE, de l'ACIDE NITREUX et de i'AmmornAWE
par M. Soubeiran. (J. de Ph,, 1,827, p. 321 M. Grouvelle a annoncé (An. des Mines, t. p. 76) que la double décomposition du muriate d'ammoniaque et du nitrate de potasse , sous l'influence d'une élévation de température, formait du protoxide d'azote ; mais cela n'est pas exact. Des expériences multipliées m'ont appris qu'il résulte de cette réaction du chlorure de potassium, de l'eau, du chlore, de l'acide hydrochlorique , un peu d'acide nitreux et de l'azote on peut même employer ce moyen pour préparer le dernier gaz : car la décomposition se fait avec la plus grande facilité et on -obtient d'une petite quantité de mélange une proportion considérable d'azote ; il faut seulement avoir> précaution de recueillir le gaz sur l'eau et même de le laver avec un peu de potasseepour le débarrasser entièrement du chlore et de l'acide ni-
treux. Les meilleures proportions à employer
sont une partie de sel ammoniac et deux parties de nitre. On ne peut se rendre raison de la formation de tous les proc-kits que nous avons indiqués qu'en admettant que l'acide nitreux décompose l'ammoniaque, et qu'il résulte de cette décomposition. du pernitrite d'ammoniaque , de l'azote et de l'eau : c'est effectivement ce qui a lieu,
soit qu'on fasse agir les deux substances l'une sur l'autre à l'état gazeux, soit qu'on introduise peu à pende la vapeur nitreusedans unesoltition ammoniacale : il se prodnit presque totijiôiii'S9.