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t34 les deux premiers à 15 ou no°, et le troisième à la température ordinaire. Le sulfate de nickel et le s'éléniate de zinc pris -
matiqnes changent de structure sans perdre leur forme extérieure lorsqu'on les expose pendant quelques jours à la lumière solaire, et se trou vent alors composés d'octaèdres à base carrée. En faisant cristalliser les sulfates de magnésie, de zinc et de nickel un peu au-dessus de 5o0, le
séléniate de magnésie et de cobalt à 15° et le sulfate de cobalt, en soumettant à une température de 15 à no° une dissolution concentrée à 300, on obtient des cristaux isomorphes, dont la
forme est hémi-prismatique, et qui ont une
grande ressemblance avec les cristaux de sulfate:, de fer. Le séléniate de zinc donne des cristaux de la
forme du sulfate de zinc dans une dissolution
chaude ; à une température plus basse, il produit des cristaux en octaèdres à base carrée, et, à une température très-basse, des cristaux prismatiques. Les sulfates de fer et de cobalt à la température ordinaire, le séléniate de cobalt au-dessous
de Io°, et le sulfate de manganèse au-dessous, de 50, cristallisent comme le sulfate de fer ordinaire:
Le séléniate et le sulfate de manganèse, les séléniates de zinc et ,de cobalt, cristallisent, les, deux premiers à 50, les deux autres à 5o ou 4o° en cristaux isomorphes, qui ressemblent au sulfate de cuivre.
Le sulfate de fer donne, à environ 800, des cristaux qui appartiennent au système prismatique.,
Le sulfate et le séléniate de chaux ne pren-
EXTRAITS DE JOURNAUX.
t
nent par la voie humide que la forme du gypse ;le sulfate de chaux fondu a la forme de l'anhydrite.
L'acétate de strontiane, cristallisé à 15°, contient une quantité d'eau dont foxigène est moitié de celui de la base ; mais, à une température plus basse, on obtient un sel qui contient huit fois autant d'eau. L'acétate de baryte, cristallisé à 15°, contient une quantité qui renferme autant d'oxigène que la base ; mais, à une température plus élevée, le sel contient trois fois autant d'eau , et est isomorphe avec l'acétate de plomb qui contient la même quantité d'eau. 31. Lettre de M. Bonsdorf à M. Gay-Lussac, sur les CHLORURES, IODURES, FLUORURES, etc. (
de Ch., t. 54, p. 142. )
En réfléchissant sur la grande analogie qui existe entre l'oxigène et quelques autres corps éminemment négatifs, il m'a paru très-probable que les combinaisons de ces élémens avec les autres corps électro-négatifs donneraient naissance à des composés analogues aux acides, et que leurs combinaisons avec les corps électropositifs produiraient des composés analogues aux bases salifiables (1).
J'ai commencé les recherches que je m'étais proposé de faire à ce sujet par le deuto-chlorure de mercure , dont la dissolution dans l'eau a la propriété de rougir le tournesol. J'ai trouvé que (i) Ces idées ne sont pas nouvelles , elles ont été émises par M. Ampère, il y n douze ans, dans le beau mémoire qu'i la publié sur la classification des corps simples, et, depuis ce temps, elles sont professées publiquement en France P. B. par plusieurs chimistes.