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SUR LA RÉSISTANCE DE L'AIR
DANS DES TUYAUX DE CONDUITE.
blée de manière à former des carrés de 2 mètres de côté, placés les uns sur les autres et communiquant entre eux. Cette disposition avait encore pour objet de montrer la résistance due aux
duite sur une longueur de quelques centimètres; lorsque ce bout était introduit, on serrait fortement la manchette par plusieurs tours de ficelle. Le manchon était percé, surie côté, d'un trou auquel était adaptée une virole verticale, que l'on voit dans les fig. 8 et 9, et dans laquelle on implantait le manomètre destiné à faire connaître la force élastique de l'air à sa sortie de la buse, et, par suite, la vitesse de sortie. 15. Au bout des buses, on adaptait successivement, et toujours à l'aide de manchettes en cuir, les ajutages qu'on voit représentés fig. 10 , dont les dimensions suivent Diamètre de l'orifice. 0,04, longueur. o,o65 Id. . . . . 0,03, Ici. . . . 0000 . 0,02, Id. . 0,125.
coudes.
Buses et ajutages.
4:Dans nos expériences sur la grande conduite, tous -adaptions, à l'extrémité desarties sur lesquelles nous opérions, une buse ouIronc de cône en fer-blanc , ayant 0n2,50 de long, ony o de diamètre à la base et orn,o5 à riez" ou orifice de sortie. Ce tronc de cône était disposé de manière à ce que son axe plongeait en faisant un angle de 1550 avec l'axe de la conduite, ainsi qu'on le voit fig. 9 : cette inclinaison lui avait été donnée non-seulement pour se rapprocher de la position des buses dans les usines, mais principalement ppur!que le courant d'air, éprouvant ici une déviation, et perdant ainsi une portion de la vitesse acquise , sortît de la buse avec une vitesse due à la hauteur indiquée par le manomètre. Nous craignions que si la buse eût été dirigée suivant l'axe de la conduite, et, par conséquent, suivant la direction du courant ,. l'air ne sortît en vertu de la vitesse acquise. Toutefois, pour:savoir ce .qui en était réellement à cet égard,
nous- avons aussi fait faire une buse rectiligne et plus de soixante expériences comparatives, faites avec l'une et avec l'autre, nous ont montré qu'il n'y avait aucune différence sensible
(fg.
entre leurs effets.
Le gros bout des buses portait un manchon également en fer-blanc et garni d'une manchette de cuir. Le manchon recevait le bout de la cou-
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Tous ces ajutages, afin de pouvoir s'emboîter dans la buse, -ou plutôt pour en recevoir le bout, avaient offi,o6 de diamètre à leur base.
Pour les petites conduites, nous avions des
buses recourbées qui lent' étaient propres : celle pour la conduite de orn,o5 avait 0rn,o3 de diamètre, et celle pour la conduite de o",235 avait 0,02. A la première, on adaptait à volonté des ajutages de 0111,02 et oni,oi ; ce dernier servait aussi pour la seconde. De plus, nous avons voulu faire quelques expériences en laissant les conduites entièrement ouvertes, et en y adaptant, comme ajutage, un tuyau additionnel de même diamètre qu'elles. A une extrémité, à celle par laquelle il s'adaptait à la conduite, ce tuyau portait un manchon garni
d'un cuir et d'une virole pour recevoir le bout du manomètre.
Le tuyau pour la grande conduite avait de