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A VAPEUR.
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ACHAINES
he..,ucoup par l'action du feu. Les praticiens portent le maximum d'épaisseur à 14 millimètres ( 6 lignes environ ). Cette limite oblige à restreindre beaucoup les diamètres que l'on peut donner, sans inconvéniens, aux chaudières des machines qui doivent travailler à une très-haute
pression. On voit , en effet, par la table jointe à la présente instruction , qu'une chaudière , portant le timbre 8 atmosphères, ne pourrait avoir qu'un diamètre compris entre 85 et 90 centimètres.
D'après ce qui précède, ne pourrait être admise toute chaudière qui serait trop mince , à raison de son diamètre et du numéro du timbre qui correspondrait à. la pression projetée, et à laquelle chaudière on n'aurait pu cependant donner une épaisseur suffisante, sans dépasser le maximum ci-dessusipans ce cas , il faudrait appliquer à cette chaudière un timbre d'un numéro inférieur; ou si le
fabricant tenait à ,avoir le timbre correspondant à la pression primitivement projetée, il devrait remplacer cette même 'chaudière par une autre d'un moindre diamètre. -
4 est essentiel de faire observer ici que-, la méthode qui vient d'être exposée ne s'applique pas aux tubes bouilleurs. A proportion de leurs petits diamètres, on donne toujours à ces, tubes des épaisseurs beaucoup plus grandes qu'aux chaudières, attendu que, par leur position au milieu du foyer, ils Sont plus exposés à se détériorer. Dans le cas pile la chaudière devrait être en cuivre laminé , on pourrait au.ssi se servir de la table ou de la formule pour. déterminer. son épaisseur. Les fabricans sorite dans l'usage ,de, ne pas donner aux chaudières en cuivre des. épaisseurs plus grandes qu'a celles en tôle,
parce que si, eine part ,, cette dernière a une ténacité
plus grande que celle du cuivre , d'une autre part, la tôle présente ,de très-grandes différences de qualités , non-seulement d'une, feuille à une autre., mais encore dans une Même feuille 5 ce qui n'a pas lieu pour le cuivre, dont
toutes,leseplanches ou feuilles sont en général d'une qualité ,plus.qon,stante. Cependant , si le cuivre n'était pas reconurre,d'une très-bonne qualité, il serait nécessaire d'augmenter Pépaisseur donnée par la table ou par la formule d'environ un ou cieux dixièmes de cette épaisseur. Quelques, détails sur la manière de procéder aux épreu-
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ves, à l'aide de la presse hydraulique ou pompe de pression, termineront Utilement la présente instruction. Four éprouver les chaudières, on chargera leurs soupapes de sûreté de poids convenables; pour les épreuves des tubes bouilleurs , des cylindres et des enveloppes , c'est la soupape de la presse hydraulique que Pon chargera autant qu'il sera nécessaire. Le poids qui devra former la charge d'une soupape-pour
une pression d'épreuve donnée sera déterminé de la manière suivante.
On exprimera en centimètres et parties décimales du centimètre le diamètre de la soupape. On élèvera ce diamètre au carré , c'est-à-dire qu'on le multipliera par luimême. Ce carré étant multiplié par 8 I , et ensuite le produit étant divisé par r000 , on ,'bbtiendra , en kilogrammes et parties décimales du kilOgrarame , le poids qui formera la charge directe pour une pression atmosphérique. I.I. ne restera plus qu'a multiplier ce poids Par le nombre de pressions atmosphériques voulu pour l'épreuve. Soit, par exemple
une soupape ayant un diamètre de 3.ent.,6. On élèvera ce nombre au carré, ce qui donnera 12,96. Ce carré , multiplié par 811 , produira t o5i On divisera ce dernier nombre par i000 ( ce qui se fera aisément en avançant la virgule décimale de trois rangs vers la gauche ) , et on aura lokilog.,51o56 , qui formeront la charge directe pour une atmosphère.
S'il fallait élever la pression d'épreuve à 12 atmospbères, le -poids trouvé lokilog.,51 devrait être multiplié par 12 ; il faudrait le multiplier par 20 si la pression ri'ée preuve devait être de no atmosphères.- Supposé ce dernier cas on .aurait ziokilog.,.2 pour la charge directe, c'est-àdire pour la charge qu'il faudrait mettre sur la tête de la soupape. Mais si la soupape était chargée au moyen d'un levitr, ce poids 21okilog.,2 devrait être multiplié par le petit b`ths de ce "évier, et le produit divisé par le grand bras N). (m) Le petit bras est la partie du "évier comprise entre sciir pond d'appui et le point par lequel il s'applique sur la tête de la-soupape. Le grand bras est la partie du lévier comprise entre le mêmpnpoint d'appui et le point d'application du poids qui sert à charger.. (