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MACHINES
Il semblerait qu'il ne reste plus qu'à substituer à t sa valeur, pour avoir celle dncoefficierà
â par la courbure qu'on lui fait subir, par l'élévation de température et par l'usure. La moindre épaisseur qu'on puisse admettre pour le tent, est celle de 3 millimètres A VAPEUR.
4,6485 Mais les
t
-
détails qui suivent font voir qu'il ne peut en être ainsi, et que la détermination de ce coefficient dépend de considérations puisées dans la pratique. D'après ce qui précède, on serait porté à penser qu'on ne s'exposerait pas à donner à t une trop grande valeur, en prenant la ténacité 3000, indiquée plus haut comme étant assez communément admise. Cependant il est impossible, en pratiqueeidearendre pour base, une ténacité aussi considérable 3000 , on En effet, si dans lajormul;9....on faisait t aufai,tà,pour les petiteiliamètres et les tensions peu éleVées , des épaisseurs beaucoup. trop petites ; et, 'en même
qui s'ajoutera aux épaisseurs que donne la-fürninle. Cela posé, quelle doit être, 'en définitive, 'la valeur, du coefficient 416485 , polir que les épaisseurs calculées ,
augmentées de la constante égale à 3 Millirnètres , conviennent à tous les diamètres et à toutes' les tensions, et s'accordent, aussi bieii que possible , avec celles que les bons fabricans sont dans' l'habitude de donneiauk chaudières , pour qu'elles puissent servir long-teiripS, sans néanmoins faire courir aucun danger. On a trouvé qu'on peut satisfhire'à. toutes ces cOnclitions,
temples épaisseurs seraient un pou faiWes pour les
en faisant le coefficient'
grands diamètres et les fortes tensions. Si l'on diminuait la2i/aleur de t Pour a;ibir, danslepremier cas, des épaisseurs sUffisantes , on serait conduit, pour les grands dia-
pour la tôle , une ténacité de 2582kikg.,5 par centimètre carré. Prenant donc le coefficient o,00 18 et ajoutant ,la forpaisseur constante de 3 millimètres , on o
mètres dt les tensions très-élevées , à des épaisseurs excessives que les praticiens rejetteraient.
,La difficulté qui se présente ici tient à ce que, dans la
formule, tout se rapporte à la force qui agit pour faire
rompre la chaudière, et qui dépend de la. tension de la vapeur, et , par conséquent, de la valeur de 71. A mesure que n diminue, l'épaisseur e diminue aussi, et on a e =-- o, . Ce serait le cas d'une chaudière qui renlorsque n fermerait de la vapeur ayant une force de ressort égale à une pression atmosphérique. D'après la formule , une telle chaudière serait impossible en pratique et purement: idéale , puisqu'elle devrait être sans épaisseur. On peut bien théoriquement supposer, pour former des chaudières , des feuilles de tôle toujours plus minces , et dont les épaisseurs finiraient par devenir nulles. Mais le travail relatif à la fabrication ne saurait s'appliquer qu'à' des feuilles qui ont des épaisseurs sensibles. Ainsi on doit, avant tout , pour rendre ce travail possible, supposer une certaine épaisseur, indépendante de toute tension de la tapeur ; on doit aussi, et toujours indépendamment de cette tension , porter encore , en plus , une autre épaisseur, pour compenser ce que la tôle peut perdre de sa ténacité,
o,00l8: ce qui Suppose
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mule, (d) sé change en la suivante e
-1- o,3.
o,00] 8 d (
.
.
. (e).
- Multipliant le second membre de cette formule par 10,
Pour obtenir eni millimètres Pépaisseur e , le diamètre d
restant toujours exprimé en centimètres, on a , pour la formule définitive
e = o,o18 d (
-s)
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(f).
Il a été dit plus haut que la ténacité du cuivre laminé de la meilleure qualité , avait été trouvée de 2602,2 : ce nombre étant un peu supérieur à celui de 2582,5 qu'ondéduit , pour la valeur de t, du coefficient 0,0018, ,de: la formule e ), il suit de là que cette même formule' peut aussi servir à régler les épaisseurs des chaudières en cuivre; condition qu'il était encore avantageux de-remplir, puisque,
pour les raisons exposées dans l'instruction , les fabricans sont ordinairement dans L'usage de ne pas faire les chaudières en cuivre plus épaisses que celles en tôle. Cepen-