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VOYAGE
machine à vapeur est de la force de 25 chevaux, et fait ,,mouvoir jusqu'à i6 batteries , chacune
de trois pilons, au lieu que, dans le premier
cas, chaque roue hydraulique ne met en mouvement qu'une ou deux batteries. Le criblage et le lavage ultérieur du minerai s'opèrent en général par les procédés qui sont connus sous les dénominations de caisses allemandes et de tables dormantes. On achève la purification de l'oxide d'étain en
le calcinant dans des fourneaux à réverbère,
après quoi il est de nouveau criblé et lavé, puis soumis aux opérations du fondage.
Les minerais d'étain des comtés de Cor-. nouailles et de Devonshire sont tous traités dans le pays même, parce que les lois en défendent l'exportation hors de ces provinces. Les fonderies
appartiennent en général à des particuliers qui ne possèdent pas de mines d'étain. Le traitement de ces minerais s'opère par deux méthodes différentes. Par la première, on expose
un mélange de minerai d'étain et de houille
sèche en poudre sur la sole d'un fourneau à réverbère, qui est chauffé avec de la houille brute. Par la seconde méthode, on fond le minerai d'étain, par le moyen du charbon de bois, dans des fourneaux à manche, c'est-à-dire dans des four-. neaux où la matière à fondre est en contact avec le combustible. Cette dernière méthode est peu usitée; on ne l'applique qu'à du minerai d'alluvion destiné à fournir une sorte d'étain que l'on nomme en anglais grain-tin, et en français étain
en larmes, sorte que réclament les besoins de quelques arts, et notamment la teinture. Après avoir procédé, ainsi que le décrivent les
MÉTALLURGIQTJE.
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auteurs, à la désoxidation. et à la fusion du minerai d'étain , ou fui fait subir le raffinage , qui commence par une liquation ,/ et qui se termine par un écumage pour lequel on enfonce , dans le bain d'étain, des bûches de bois vert ; ces bûches en s'enflammant font bouillonner le métal, et le déterminent à se diviser en différentes zones ; les zones supérieures offrent l'étain le plus pur. On met soigneusement à profit les résidus stannifères, nommés scories et crasses.
Dans le traitement de l'étain au fourneau à réverbère, la richesse:des minerais mélangés
pour la fusion est communément de 70 en étain pour ioo parties du mélange ;,9n. en obtient 65 pour too par la fusion en grand.
Mais dans la fonte de l'étain au fourneau à
manche, on traite du minerai dont la richesse est de 75 à 78 pour oo ; on en obtient environ 66 de métal. Quant à la dépense en combustible , pour obtenir ioo kilogrammes d'étain , on Consomme dans le travail du fourneau .à réverbère, 175 kilogrammes de houille, et dans le travail du fourneattà manche, 16o kilogrammes de charbon de premier procédé. la perte en étain; bois. Par
n'est que de 5 pour oo ; par le second, elle est de i 5.
D'après ces données, les auteurs établissent par des ,.calculs, que le travail du fourneau à réverbère, tel qu'il est pratiqué en Angleterre, leur paraît préférable, sous le rapport de l'économie
et de la simplicité, au travail du fourneau à manche qui est usité, pour le même objet , en Al, lemagne.MM. les Ingénieurs rapportent que, dans l'année 1821 , qui offrit à-peu-près la moyenne