Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
1W SUR LE TRAITEMENT DE LA BLENDE, etc.
plus répétés ; de ce que les résidus ne sont enlevés qu'après seize chargemens , il résulte que la réduction est plus complète. En effet, les résidus renferment encore de l'oxide de zinc, qui peut être réduit pendant les huit jours de chauffage ; en outre, le déchargement est une opération pénible , que. le placement et le déplacement des pièces du conducteur rendentlongue et délicate.Le déchargement expose l'intérieur des pots à un refroidissement et à l'introduction de l'air oxidant ; le 'ringard, qui retire les matières, peut amener
quelque fracture : c'est donc une amélioration
notable que d'avoir rendu les déchargemens plus rares. M. Hitz avait essayé d'employer des pots en fonte; mais les sulfures quirestent dans les matières les attaquaient. promptement
- il y a re.,..
nonce.. Je pense qu'on pourrait améliorer la disposition du four de réduction, en employant des pots verticaux semblables à ceux dont on fait 'usage dans les cristalleries. liserait possible de donner aux fours.de grillage annexés aux fours de réduction deux soles
l'une au-dessus de l'autre. Cette construction exige que l'on fortifie par des barres de fonte les appuis de la sole suspendue ; cela est sur-tout
praticable dans les pays où les usines à fer sont nombreuses. Si l'on voulait appliquer la houille au four de réduction de Kloster, il faudrait surmonter les fourneaux annexés de cheminées qui produiraient le tirage actif exigé par ce combustible.
121
ger2,12:6.4.0
NOTICE
Sur la fabrication du fer en Corse (1) ; Par M.. SAGEY, Ingénieur des mines de la Corse. (1828.) EXTRAIT
LA. fabrication du fer dans Pile de Corse a lieu,
depuis une époque bien reculée, par un procédé particulier, qui parait fort ancien, et qui semble n'avoir éprouvé que fort peu de changemens depuis qu'il est pratiqué. On n'a encore traité avec suite que le minérai de l'île d'Elbe; cependant, des essais heureux ont
été faits sur ceux du pays. En 1588, un sieur
Nontio, de Brundi, employa avec succès du fer oxidulé , venant des communes crOlmita et de Farinole; il fit construire un haut-fourneau, dont
on voit encore les ruines et qui fut bientôt abandonné sans qu'on en connaisse les motifs.
En 1788, ce fourneau fut rétabli par un habitant (1) Tron.çon-Ducoudray a donné, dans un ouvrage qui date de plus 'de cinquante ans, une description trèsdétaillée de la méthode employée en Corse pour fabriquer le fer .immédiatement avec le minerai de l'île d'Elbe. M. Muthuon a publié il y a vingt ans, un Traité des forges catalanes, dans lequel on trouve décrit le procédé tel qu'il était pratiqué en Corse à cette époque ( pag. 6o)
il diffère du précédent et paraît en être un perfectionnement, puisque la consommation en charbon était beaucoup moindre.
Enfin, la nouvelle description de M. Sagey nous fait connaître que l'ancienne méthode est la seule maintenant ( A. G. ) pratiquée en Corse.