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POUR ACIER.
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FORPrIATION DE LA FONTE
culot était de fonte grise, et la perte en poids
était de -.il pour loci. La conversion avait été très-
promptievtcé- qu'on explique par la fluidité des scories qui. avaient préservé cette fonte (l'un re, froidissernent brusque et du contact de l'air; car .,7iLrie. paraît pas que le sel lui-même ou la silice eu-liait/ri-line du creuset aient pu concourir à cet .effet,' puisqu'il n'en proviendrait pas de la fonte griseenais plutôt, comme on l'a vu avec la chaux
- etlapotasse, du fer ductile.
510,itia-,varié-ide diverses manières les expériences destinées 4 reconnaître les effets (lu refroidis.isernent, qui rend blanches toutes les fontes, lors-
.- -qu'il est rapide , et en laisse quelques - unes griSesiorsqu il est opéré lentement : celles qu'un refroidissement prompt ou lent laisse blanches au.sortir.duifpurneau , sont (lites blanches naturellement, et c'est parmi celles-ci que se trouve -ncrangée la fonte blanche lamelleuse; en la faisant ia5îéféoidir avec, toutes.,les précautions possibles, £1 eélle ne,devient point grise; mais il peut en être rlà autrement si on la refond à une température rèsélevée. De la fonte lamelleuse qui, au sortir du fourpstifteau, était réunie ,avec une baride grise, fut puisée et versée dans un creuset de Hesse brasqué
de charbon, préalablement chauffé au rouge blanc; mi la recouvrit de laitier liquide, et le -e:gitont fut maintenu rouge pendant quatre heures, après lesquelles on la laissa refroidir ; le culot
solidifié avait une bande grise d'une largeur "exactement proportionnée à celle de la fonte coulée en masse hors du fourneau. Si cette même fonte est refroidie très-brusquement au sortir du
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fourneau , comme on le fait en la projetant par petites parties sur une plaque de fer froide, la portion grise disparaît en entier. Une fonte blanche à petites facettes n'a,point changé d'apparence par un refroidissementArèslent au sortir du fourneau. Ces expériences répétées ont montré queles
fontes blanches, soumises à une-température moindre que celle de l'intérieur diPfourneauoù
elles ont été formées, ne deviennent point grises, quel que soit le mode de leur refroidissement. De nombreuses expériences ont prouvé-que la fonte blanche lamelleuse, fondue à une, haute température et tenue pendant un certain temps ( trois heures) exposée à une très-forte chaleur, dans un creuset de Hesse fermé, soit cfri'elle,cût été ou non recouverte d'une substance4fccomme laitier ou sable, etc., et en la laissant ensuite refroidir dans le fourneau même où les charbons se consumaient, tout tirage étant arrêté ,,se convertit en un culot de fonte grise : par là, il est bien démontré que la condition principale de la
conversion de la fonte blanche lamelleuse en
fonte grise est celle dc la fusion à une très-forte chaleur , le refroidissement lent. qui succède n'ayant d'autre but que celui (l'empêcher la fonte qui aurait pu être grise de se montrer blanche et grenue, comme il arrive pour toutes celles qu'on refroidit brusquement. C'est donc l'élévation de la température seule (1) qui produit le change(1) M. Karsten , tout en reconnaissant qu'il ne s'exerce aucune action chimique- entre la fonte lamelleuse et les laitiers lorsqu'on en fait l'expérience, pense qu'il y en a une bien réelle entre ces substances, dans le creuset du
