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FORMATION DE LA FONTE
sistans , que l'on à lorsqu'on ajoute des matières terreuses an. minérai .( par exemple, de l'argile sèche en telle proportiOn ciné le fer ne se trouve plus dans le mélange que pour un cinquième ), il peut-arriver qu'on n'obtienne plus que de la fonte grise du même minerai, qui, fondu seul,
aurait donné de la fonte blanche lamelleuse
c'est ainsi qu'a l'Eiffel, où l'on traite un braimstein fort argileux, la fonte produite par l'allure
ordinaire du fourneau est grise, à grains fins, avec des particules de graphite, et souvent le lai-
tier présente de grandes lames de ce dernier; mais lorsque, par un lavage convenable, on a dé-
barrassé le minerai de la plus grande partie de l'argile qu'il renfermait, la fonte produite par la même allure du fourneau est moins grise et le graphite est plus rare. Il parait que la fonte grise à acier, que l'on obtient dans les fourneaux de Hamm , n'est que de
la fonte lamelleuse, ainsi formée dans le fourneau , mais qui devient grise. en passant devant la tuyère, en supposant toutefois qu'elle a été
suffisamment enveloppée de laitiers. Ce qui semble indiquer le refroidissement qu'elle a éprouvé dans cette circonstance, c'est que les masseaux
formés de beaucoup de fonte grise, se figent plus promptement à leur surface que ceux formés de fonte blanche lamelleuse. 13. Production de la fonte bliniChe , grenue ou compacte.
Comme dans tous les fourneaux, cette espèce de fonte est produite par une allure froide : ainsi dans les essais dont nous venons de parler, /orsqu'on obtenait de la fonte blanche compacte par
POUR ACIER.
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une marche régulière du fourneau, si l'on augmentait la charge en minerai , en la portant su-
bitement à huit et ensuite à dix mesures
fourneau était visiblement surchargé; les charges descendaient lentement ; les laitiers , qui précédemment étaient blancs ou blancs-verdâtres, avaient pris une couleur d'un brun rouge ou d'un brun noir, et ressemblaient souvent à des scories de forge. La fonte qui coulait était pâteuse; elle se solidifiait promptement , et présentait ensuite une couleur d'un blanc d'argent avec des vides intérieurs : c'étaient des indices certains de l'allure froide ( rohgane ). En continuant .de fondre ainsi, il arriva qu'après une coulée, il resta dans le creuset une masse de fer affiné qu'on n'en put pas retirer. Ces essais furent faits à la fin d'un fondage , afiri_ de ne porter aucun préjudice à l'établisse ment: avant de les terminer, on pratiqua un trou assez large dans le voisinage des étalages et pour pénétrer jusque dans l'ouvrage : le minérai qu'on en retira n'était point fondu ; les arêtes des Morceaux n'étaient pas même arrondies, mais le fer était complétement réduit/jusque dans l'inté.
rieur des masses, et il était si mou qu'on le coupait avec un couteau : ainsi , dans cet en, droit du fourneau, le métal n'avait pas encore pris la moindre portion de carbone en combi-
naison. Ce fait prouve que l'oxide de fer Se réduit
par cémentation long-temps avant de se foucire, et que le charbon ne se combine avec le métal que lentement, peu à peu , et en raison de la température et de la durée de son contact avec le charbon , et non pas au moment de sa réduction et dans la proportion du maximum. 18.
