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GISEMENT DU TERRAIN D ARK.OSE Chaux hydraulicmes.
il résulte des observations de M. Lacordaire que toutes les couches de calcaire marneux qui avoisinent les couches à gryphées arquées donnent des chaux hydrauliques plus ou moins énergiques, dont il fait un emploi avantageux dans les travaux du canal, emploi qui a lieu également dans les travaux du canal du centre ou du Charolais. On sait qu'aux environs de Metz et dans le département des Ardennes, on fait aussi de la chaux hydraulique avec les calcaires de ce terrain ( r) : il y a donc lieu de croire que les mêmes les lieux, ou qui m'ont été envoyés par M. Lacordaire , a reconnu les espèces suivantes Ammonites anzalthells (Schlott.). Ammonites annulatus (Sow.) semblable à celui de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, près Lyon. Ammonites fimbriatus (? ) (Sow. ). Ammonites capricornis (Salon.). Ammonites discus (Sow. ).
Moule intérieur d'un Turbo ou d'un Pleuronectaire, semblable à une espèce du cap La Hève, près le Hâvre. ( Sow. ) , voisin du Trochus cyrrhoïdes Cyrrhus (Brongn.) de la glauconie crayeuse. Pecten lens (Sow.). Plagiostoma punctatunz (Sow.). Plagiostonza rigidum (Sow.). Je ne puis assurer si ce fossile provient des couches du calcaire à gryphites , ou de celles de la seconde formation marneuse située plus haut. Mya internzedia (Sow.).
Lutraria Jurassi (Brong. ). Terebratula loevicosta(?) (Lam.). Terebratula nain' cula (Schlott. ).
Terebratula numismalis (Lam.). Plusieurs espèces paraissent avoir été confondues sous ce nom.
Moule intérieur du Sanguinolaria liollowaysii (?).
(Sow. ). Coquille rare des environs de Bassano, indiquée comme appartenant là au terrain de Molasse (? ). 1) V. Bulletin de la Société philomatique d'octobre et de décembre 1826.
A. L'EST DE LA FRANCE.
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calcaires présenteront par-tout cette propriété importante pour l'industrie (i). On peut remarquer qu'a Pouilly, comme dans les Ardennes, la chaux des couches qui contiennent le plus abondamment la coquille caractéristique de la
formation ne possède pas, ou presque pas,
la propriété hydraulique qui se présente, avec un assez grand degré d'intensité, dans celle de presque toutes les autres couches calcaires du même terrain , ainsi que dans celles des terrains marneux immédiatement inférieur et supérieur. A l'est de la montagne de Pouilly, le calcaire à gryphées se retrouve encore formant le sol de la vallée de Comarain et de Vandenesse, qui verse ses eaux dans l'Ouche; mais un peu plus loin, il
Le calcaire à gryphées s'enfonce
vers l'est.
s'enfonce pour ne plus reparaître, comme aux environs de Sombernon. En s'avançant vers le sud, on observe que les terrains primordiauxs'étendent davantage du côté de
l'est, et que le sol devient en général plus montueux. Il résulte de ces deux circonstances que le calcaire à gryphées, au lieu de former, au pied
des montagnes, le sol de plateaux bas, mais étendus, comme dans l'Auxois, ne se présente plus que par lambeaux épars, placés quelquefois à une assez grande hauteur. C'est ainsi qu'en allant d'Arnay-le-Duc vers le sud-est, sur la route de Lyon, on voit le niveau de ce calcaire s'élever
de plus en plus ; qu'on le trouve, à Yvry, formant le sol d'un col assez élevé, où il plonge à l'est, sous les calcaires blancs de la haute chaîne
qui traverse la Bourgogne du nord au midi; et que plus au sud, à Changey, il se montre jus (1) V., plus haut, la note de la page 395.
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Vers le sud son niveau s'élèv e.