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PBEPARATION Mi',CANIQUE
tité de minérais riches, on peut évidemment le considérer comme superflu, en admettant toutefois que le bocardage à l'eau sera exécuté convenablement. La première et principale règle de la préparation
mécanique est, sans contredit, de procurer aux divers lavages un grain aussi uniforme que possible. A côté de cette loi s'en trouve une seconde, qui porte à ne jamais produire un grain plus fin n'est nécessaire, et à ne bocarder à mart un
initierai que peu à peu, et non du premier jet,quand du reste il est impossible d'opérer autrement, à cause de la ténuité des particules minérales (1). Cela est indispensable pour séparer la matière riche d'avec celle qui est entièrement sté-
rile, et pour opérer un premier travail de sépa-
ration avant d'en venir aux tables. En même temps on évite la trop grande division des particules minérales, le déchet qui en est la suite, et l'on se procure l'avantage de séparer les sables riches des sables pauvres et de les traiter chacun isolément sur les tables. Ces avantages évidens s'obtiennent simultanément par un bocardage aussi gros que possible, et par une répétition du bocardage sur le grain obtenu dans le premier travail et séparé des sables plus fins. i) Cette règle générale souffre cependant des exceptions;
par exemple pour les minerais d'étain qui sont tellement divisés dans le micaschiste , que l'on ne peut même pas les reconnaître à la loupe. il pourrait être indifférent de faire passer le minéral., à plusieurs reprises, dans le bocard, en employant des grilles de plus en plus fines ou bien de le bocarder de suite à raart , quoique la première marche fiât déjà à préférer, par la raison que, par ce moyen, on sépare déjà une partie de gangues stériles par les labyrinthes et que l'on concentre le minéral riche.
DES MINÉRAIS DE PLOMB A BOCKSTEIN.
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Le sable du premier bocardage , opéré aussi gros que possible, est toujours le plus riche (ce qui provient de ce que le minérai est généralement plus divisible que les gangues, qui restent par conséquent en gros grains). Il faut donc l'extraire rapidement de l'auge du bocard, pour ne pas le mélanger avec le sable stérile, ce qui arriverait si l'on ne faisait qu'un seul bocardage ; tandis que si l'on déverse promptement le sable et le grain, si on les sépare par un tamis, et si l'on repasse le grain en adaptant à l'auge une grille plus étroite, on donne lieu à une séparation préparatoire des schlammes riches et pauvres, qui peuvent être passés isolément sur les tables à secousses, et l'on peut, avec une perte beaucoup moindre au bocard, séparer une phis grande quantité de roche stérile qu'on ne pour-
rait le faire par un seul bocardage. Il est presque inutile d'observer que les matières destinées au premier bocardage doivent aussi, autant que possible, avoir toujours la même grosseur; ce qu'on peut obtenir, soit par le cassage, soit encore mieux par le moyen de laminoirs espacés convenablement pour ne pas produire de farine. La réussite d'un pareil procédé dépend encore essentiellement d'une construction convenable des bocards ; car, avec ceux disposés à l'ordinaire, on n'obtient rien, parce qu'ils ne laissent pas la facilité de déterminer la grosseur du grain. Quand en outre les bocards déversent par les deux longs
côtés de l'auge, qu'ils sont munis de grilles, il faut encore un pilon d'un poids proportionné à la composition du minerai et au travail que l'on veut faire; il faut, clans une même batterie, un T. 1K, 6e. livr. 1828.