Annales des Mines (1828, série 2, volume 4) [Image 247]

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PldPATIATION M.CANIQUt 47a écoulés des grobpochvverks , a les mailles plus

ouvertes que le second. Les grains tamisés se rassemblent isolément, pour donner au roschpochwerk un grain aussi uniforme que possible, et il est muni de grilles en tôle dont les orifices ont divers diamètres, suivant les circonstances. Quant aux sables qui traversent les deux tamis, ils sont descendus à Bockstein par le moyen des tuyaux, en se mêlant avec les grains mentionnés ci-dessus, et repassés au roschpochwerk ; et ce n'est qu'en bas qu'a lieu la séparation complète des sables d'avec le grain, qu'il n'était pas possible d'effectuer à la mine, soit par les motifs déjà expliqués, soit parce que les produits divers devaient s'écouler par un seul et même conduit. Au pied de la montagne oi'i se terminent ces tuyaux, les produits, à leur arrivée, sont reçus par deux tamis inclinés, et mus de la même manière que les précédens , mais dont les orifices sont plus petits. C'est sur ceux-ci qu'a lieu la sépara-lion réelle des sables et des grains produits par le grobpochen. Les schlammes du grobpochen sont immédiatement portés sur les tables à secousses et à pu-

rifier, et le sable qui s'écoule de ces tables est repris dans les bourbiers, pour être relavé comme after-schlamme.

Les grains du grobpochen sont repassés au

roschpochwerk, qui se trouve aux laveries, et au-

quel est joint un labyrinthe complet, qui, dans ses parties antérieures, n'est autre chose qu'un canal sans pente, muni de liteaux. L'eau ne doit jamais affluer trop fortement dans l'auge du bocard, afin qu'a sa sortie elle ne jaillisse pas avec force dans le premier canal, ou

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bien afin qu'elle n'acquière pas une grande vi tesse dans son écoulement. Par le moyen des liteaux, on produit la séparation du gros sable d'avec le sable fin. fi ne faut donc pas les introduire trop tôt ni trop tard, mais seulement quand les bourbes ont presque atteint leur surface supérieure, parce qu'autrement il resterait trop de schlamme tenace avec le gros grain, ou bien celui-ci, qui doit se déposer dans la première partie du canal, s'écoulerait dans la suivante. Les différentes séparations du canal sont disposées les unes au dessous des autres à des hauteurs telles qu'on n'ait pas à risquer de dépôts nuisibles.

La partie supérieure qui donne le plus gros sable, ou le kernmehl , a 16 pieds de long sur 3 pieds de large : elle se compose de trois canaux pareils, placés l'un à côté de l'autre, afin que l'un

se remplisse, tandis que le bocardeur vide le second et prépare le troisième. Leur profondeur est de 2 pieds. Chaque liteau a pouce de hauteur, et on en superpose successivement jusqu'à 14 ou 15 avant que les canaux soient tellement pleins qu'il faille les vider. A sa sortie du canal du liernmehl, la bourbe se rend dans un second canal horizontal également muni de liteaux, et dans lequel se dépose le kernschlamme intermédiaire entre le kernmehl et les autres produits plus divisés, qui prennent le nom de schlammes. Ces derniers se déposent dans un troisième canal très grand, en forme de bourbier, formé par la réunion de plusieurs bassins, par lesquels les eaux doivent d'abord passer avant de se rendre dans la rivière.