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TERRAIN DE CRAIE
DANS LE SUD DE LA FRANCE.
sont pas répandus uniformément dans le système de calcaires et de marnes que nous venons de mentionner ; on les trouve principalement dans les couches marneuses les plus inférieures. 20. La sommité des escarperriens est recouverte de couches de grès siliceux assez solide, coloré
tent à une petite distance de Mont-Ferrand à Sougraigne dans des marnes semblables. Près
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en gris bleuâtre par du charbon et du bitume. Ce grès contient quelques tiges d'alcyons et de
nombreuses traces d'empreintes végétales. Quelquefois ce grès passe à un poudingue siliceux,
qu'il faut bien distinguer d'un poudingue cal -
caire, lequel forme des couches puissantes dans ce terrain. Nous indiquerons dans la suite de cette coupe la position de ce poudingue. Les escarpemens qui dominent l'Établissement des bains sont terminés par ces couches de grès; niais les collines au pied desquelles est situé le' village de Mont-Ferrand , beaucoup plus élevé (pie l'Établissement des bains, nous montrent les couches qui succèdent au grès et qui complètent la coupe. 3'. Les couches les plus inférieures de cette seconde rangée d'escarpemens sont des marnes
- ableuses formant une espèce de passage au grès
précédent, qu'elles recouvrent immédiatement. Ces marnes, de couleur foncée, contiennent une très grande quantité de fossiles la plupart caractéristiq lies du terrain de craie. Les spatangues (S. corangui num) y sont surtout répandus avec une grande profusion; on y trouve aussi des pectens (P. quinquecostatus), des plagiostomes (P. spinosa). Ces marnes sont en fièrement analogues à celles que nous avons citées près de la Grasse comme si
riches en nummulites, nous n'en avons pas recueilli dans cette localité; mais ces fossiles exis-
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des Bains, les marnes ont une grande épaisseur ; la facilité avec laquelle elles se décomposent leur
communique une pente douce, de sorte qu'elles forment une espèce de plateau élevé entre les escarpemens inférieurs et supérieurs ; cette disposition permet d'apercevoir de loin la position relative du terrain marneux et des autres couches.
40 Un grès schisteux, très micacé, recouvre les couches marneuses. Les caractères extérieurs de ce grès le feraient supposer beaucoup plus an-, cien que nous ne l'indiquons dans ce moment. Nous n'y avons pas rencontré de fossiles; sa surface est souvent recouverte de ramifications saillantes qu'il est difficile de regarder comme des corps organisés, à cause de leur grande irrégularité. 5°. Les couches marneuses reviennent de nouveau au dessus du grès schisteux, et forment la partie supérieure des collines qui environnent Mon tFerrand. C'est dans ces couches que l'on rencontre les nombreuses hippurites (fig. ro, PI. VII), décrites par M. de la Peyrouse. Elles sont tellement a bon-
dantes, qu'elles forment, presqu'a elles seules, une couche de plusieurs pieds de puissance. Ces fossiles sont de dimensions très variées, et appartiennent à plusieurs espèces. Elles sont associées à des cyclolites et à de nombreux polypiers.
On Wouve, en outre, dans cette couche quelques bivalves de la craie. Nous y avons recueilli une gryphcea aquila , et un pecten quinquecos-talus. Quelquefois il existe des milliolites et des
Couches à
hippurites.