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DROIT.
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SUR UN SERREMENT
eonomie empêchèrent toujours de suivre ce pro- . jet trop dispendieux, vu la longueur de la cloison
et surtout la nécessité pour la loger sans trop gêner le service, d'exhausser une galerie située hors du gîte du minerai, et par conséquent bu-
productive. Pressés que nous étions par les eaux et par le temps, cet ouvrage nous paraissait de trop longue haleine, et nous reculions devant la dépense où il nous aurait entraînés. Nous son-
gions à établir une machine soufflante le plus près possible du barrage, dans un endroit où
l'air se renouvelle constamment et en tout temps; niais alors il nous fallait la loger avec les hommes destinés à la faire mouvoir, dans une excavation pratiquée tout exprès, sans quoi elle eût encom-
bré le passage : de là, nouveaux retards, nouvelles difficultés. Nous en étions là, cherchant, quand M. Juncker eut l'idée de profiter des eaux de la source elle-même pour produire l'airage. Il réussit en établissant, dans le puits incliné E ( fig. io ) communiquant avec les galeries inférieures, une trompe alimentée par les eaux qui venaient de la tête de la huitième , et dont l'air était, au moyen de canaux en 'bois, reporté derrière le serrement. On ne pouvait lever la diffi-
culté d'une manière plus simple, plus économique, et qui remplit mieux le but proposé. Les canaux étaient en bois , leur section intérieure présentait un carré de orno 6 de côté; ils étaient terminés par un tuyau en cuir, long de 5 mètres, qui, flexible et d'un orifice de sortie plus étroit, permettait de diriger le courant d'air à volonté.
En arrière du serrement, à quelques mètres plus près de la source, on construisit un batardeau destiné à contenir les eaux et à leur donner écoulement, au moyen d'un canal en bois Si
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tué à la hauteur du milieu de l'ouverture A ; cette disposition permit de placer à sec les premières pierres du barrage.
Enfin, on plaça dans une traverse qui n'était pas éloignée un établi de charpentier garni des meilleurs outils. Toutes ces dispositions, savoir celles concernant l'entaille, la circulation de l'air, la préparation des pièces et picots, furent exécutées simultanément, tant à la surface que dans le fond, et demandèrent en tout huit jours. Ce fut l'entaille qui nous tint le plus lo.ng-temps; cependant, pour accélérer le travail, nous avions divisé les ouvriers en trois postes, qui tour à tour travaillaient 'sans relâche huit heures sur vingt-quatre. Chacun de nous présidait un des postes, descendait et remontait avec lui. Les préparatifs une fois terminés, nous procédâmes sans délai à la pose, dont voici le détail. Pendant que l'on descendait la première piècep,
(car les pièces furent descendues les unes après les autres et au fur et à mesure des besoins, d'a-
bord pour ne pas encombrer inutilement les lieux, déjà trop resserrés, puis pour ne pas les exposer inutilement, avant qu'elles fussent en place, au contact de l'humidité, qui pouvait les faire se déjeter), on desséchait les parois de l'en-
taille en se servant de l'éponge, et en dernier lieu de chaux vive passée au tamis de crin, dont on la saupoudrait dans le but d'absorber les derMères traces d'humidité. Ces parois bien sèches, nous appliquâmes verticalement contre les faces latérales deux planches aa et bb, fig. a, en sapin, épaisses de 0'1,025, rigoureusement planes et