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et ce mérite d'ensemble dont j'ai parlé et que l'on devoit y désirer. Je n'ose me flatter de l'avantage d'avoir contribué en quelque chose à cet accord ; ce ne seroit tout au plus que par les premières directions que j'ai données à mes deux collaborateurs dans le début de l'entreprise ; mais bien certainement il est du principalement au zèle consciencieux avec lequel tous [1 mot barré] deux se sont constamment appliqués depuis huit années non seulement à approfondir l'étude de la géologie autrement qu'ils n'avoient pu le faire antérieurement dans leurs années d'école, mais à en suivre les progrès presque journaliers de manière à en avoir toujours les principes présents à l'esprit dans le cours de leurs observations. Par ce dernier voyage, l'exploration de toute cette partie orientale de la France peut être regardée comme terminée à moins peut-être qu'il ne se présente quelques difficultés à résoudre en mettant la dernière main au travail définitif ; et le succès de ce premier voyage de vérification me donne lieu d'espérer que j'aurai lieu d'être également satisfait de celui que j'aurai l'honneur de vous proposer d'ordonner en 1831. Nous visiterions le Centre et l'Ouest de la France et les Pyrénées centrales qui présentent aussi quelques points sujets à discussion, mais en général moins nombreux que la région orientale qui nous a occupés l'année dernière. Ce que je viens de dire sur Mrs Dufrénoy et Elie de Beaumont vous fait voir que j'ai été très content des résultats de leurs travaux. Au reste si je ne leur rendois pas cette justice je serois hautement démenti, particulièrement sous le rapport scientifique, par le témoignage unanime des savans qui ont accueilli avec l'estime et même les éloges les plus prononcés les mémoires géologiques qu'ils ont publiés dans les Annales des mines et réunis depuis en un volume, mémoires qui sont le fruit de leurs voyages pour la carte et qui n'ont fait qu'accroitre la réputation qu'ils s'étoient déjà acquise par leurs mémoires métallurgiques sur l'Angleterre qui vous sont depuis longtemps connus et dont vous avez su apprécier le mérite. Je ne dois pas Monsieur le Directeur général omettre de vous entretenir encore à leur égard sous un autre point de vue sous lequel ils vous paroitront sans doute également dignes de votre approbation. Je veux parler de la nature de leurs excursions toujours pédestres sinon