Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 10]

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TERRAIN DE CRAIE

Des fossiles qui se rapprochent des sphéru lites et des radiolites. De très- petites coquilles univalves analogues

aux paludines. Des oursins. On ne reconnaît que leur forme extérieure. 1W. Plamond en cite un passé à l'état siliceux, dans lequel ou distingue facilement les dessins qui existent à sa surface et dont on pourrait déterminer l'espèce. Des nummulites très- distinctes. Ces fossiles et les suivans existent en très - grande abondance. dans certaines couches. On distingue parfaitement , dans les morceaux altérés par l'action de l'air, la structure de ces petits corps marins ; ils se détachent en blanc sur la pâte noire du calcaire. Ces nummulites me paraissent analogues à celles .que nous avons recueillies dans le grès des

environs de Bayonne; elles sont plus petites que celles des Corbières. Des petits corps lenticulaires, beaucoup plus plats que les nummulites, mais dans lesquels on aperçoit encore des couches concentriques. Ces fossiles, qui paraissent avoir été fortement aplatis, ont quelquefois des formes assez irrégulières;

ils sont plus abondans dans les couches schisteuses que dans le calcaire compacte. On les distingue difficilement dans les échantillons présentant une cassure fraîche; dans les parties où la roche a été exposée pendan 1ot-1p:ri einps à l'action de l'atmosphère, ces fossiles se dessinent en noir surie

schiste qui est grisâtre. Ils sont surtout très-abondans dans le grès schisteux qui forme la partie inférieure du Cirque; ces fossiles établissent une relation intime entre toutes ces roches, déjà liées par une même stratification, et un ensemble général de caractères.

DES PYRÉNÉES ESPAGNOLES.

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Des mélonies? et des petits fossiles qui présentent une double structure cloisonnée. Des petits corps coniques fort rares, analogues à ceux que j'ai indiqués à Pereilles et aux environs d'Orthez. Des coraux branchus. Ils se trouvent plus particulièrement dans le grès micacé qui forme la base du Cirque. Je citerai enfin des ammonites trouvées soit

par M. Ramond au Pic-blanc, soit par M. La Baumelle sur le chemin de la Brèche - de Rolland.

Le grès qui constitue la troisième espèce de troche de ce système est composé de grains quarzeux et d'un ciment de calcaire compacte esquilleux : il est semblable à certains grès des Alpes. Enfin, le calcaire compacte blanc, qui complète

l'ensemble des roches du Mont - Perdu, forme le mur vertical dans lequel est pratiquée la fente à pic connue sous le nom de Brèche-deRolland. Ce calcaire est esquilleux et très-cristallin; if ne contient point de fossiles. 'nur arriver au sommet du Mont-Perdu, on Le Mont. est obligé, après avoir traversé la Brèche, de des- Perdu cendre vers un plateau élevé qui lui sert de base, sente quIre etaes,

ert remonte alors sur les mêmes couches que nous venons de décrire; dans cette montée ,on reconnaît de la manière la plus certaine que le calcaire compacte blanc alterne à plusieurs reprises avec les autres roches. On retrouve exactement les mêmes

fossiles; les nummulites et les petits corps lenticulaires plats y existent surtout en très - grande abondance. Le Mont-Perdu est composé de quatre étages d'escarpemens placés en retrait les uns 2,