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EXTRAITS.
CHIMIE.
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gène en très-grand excès on a de l'acide phosphorique pur.
'solution, il s'en dépose de plus en plus du phosphore; l'ammoniaque n'en dégage plus de gaz, et on remarque l'odeur de l'hydrogène sulfuré.
On a décomposé à plusieurs reprises des quantités déterminées de gaz hydrogène per-phospho-
laissé pendant six semaines dans une cloche sur
phorique et d'acide phosphatique; mais avec l'oxi-
De l'hydrogène per-phosphoré, qu'on avait le mercure, ne s'est plus enflammé au contact de l'air; pourtant il a conservé son odeur particulière, et le sulfate de cuivre en a dissous 47,2 part. pour cent. En brûlant 13,125 vol. de ce gaz avec 81,5 vol. d'oxigène, on a obtenu un résidu de 66,7. Si l'on admet que le gaz, non soluble dans le sulfate de cuivre, est de l'hydrogène pur, ce qui est fort vraisemblable, à cause de son long séjour sur le mercure, on trouvera, d'après cette expérience, que ioo part. de ce gaz sont brûlées par 200 part. d'oxigène.
ré dans foxigène de la manière indiquée; -mais les résultats de ces diverses expériences sont fort peu d'accord les uns avec les autres. too vol. d'hydrogène phosphoré pur se sont combinés avec 100 100 100
204 d'oxigène. 270 226 240 230 232
Toutefois ces expériences démontrent évidem-
En faisant passer un courant de gaz hydrogène phosphoré dans une solution de sulfate de cuivre,
ment que le gaz hydrogène per-phosphoré renferme plus de phosphore que le précédent. La seconde seule tend à confirmer que 2 proportions d'hydrogène sont combinées avec une proportion de phosphore. On a essayé différentes autres manières de déterminer plus exactement la composition de ce corps, mais elles ont toutes échoué, à cause de l'extrême facilité avec laquelle il se décompose. Lee, gaz hydrogènes phosphorés se dissolvent dans l'acide sulfurique, comme M. Dumas l'a indiqué. La dissolution de gaz hydrogène per-
-il se forme un précipité noir, et la dissolution devient plus acide qu'elle n'était. Débarrassée de cuivre par l'hydrogène sulfuré, et mêlée avec du chlorure de baryum en excès, puis filtrée, l'ammoniaque n'y a pas produit de précipité; ce qui prouve qu'elle ne contenait pas d'acide phosphorique. Le précipité noir a été dissous dans l'eau ré-
gale, et la dissolution, après avoir été précipitée par du chlorure de baryum, a été évaporée à siccité. Le résidu, dissous dans l'eau, a été traité par l'hydrogène sulfuré pour en séparer le cuivre. L'ammoniaque, versée dans la dissolution, a produit un précipité abondant de phosphate de baryte. Néanmoins, le précipité noir paraissant s'altérer facilement, on n'a pas cru devoir en faire
phosphoré, d'abord claire, ne tarde pas à se troubler et laisse déposer du phosphore.
Si l'on introduit de l'ammoniaque caustique dans la dissolution de ces gaz, il s'en dégage le même volume qu'on avait employé de gaz. Cependant, en abandonnant à elle-même cette dis-
Ale
une analyse rigoureuse.
à