Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 49]

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EXTRAITS.

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Le ga z hydrogène phosphoré sec n'exerce aucune

ammoniac ; mais il est possible que l'eau, formée

action sur le gaz ammoniac sec, sur le carbonate d'ammoniaque non plus que sur l'ammoniaque liquide. Lorsqu'on sature du proto-chlorure de phosphore par du gaz ammoniac sec, le liquide se convertit en une matière pulvérulente blanche qui exhale une forte odeur d'acide muriatique. En faisant bouillir cette matière dans l'eau, il y a dégagement d'hydrogène phosphoré, il reste une poudre jaunâtre qui en forme à peu près le quart. Cette poudre peut être chauffée jusqu'à la chaleur rouge sans s'altérer ; mais à cette température elle pétille avec éclat et lumière , et parait se convertir en phosphate d'ammoniaque : il est probable, d'après ces faits, que la poudre jaune ne peut être que du phosphure d'ammoniaque.

d'abord par la combinaison de ce dernier acide avec la chaux à une basse température, puisse

47. Sur la LIQUEUR FUMANTE de Boyle ; par

drochlorique doit souvent aussi sa couleur jaune à cette substance, surtout lorsque les fabricans

M. Gay-Lussac. (Ann. de ch., t. 4o, p. 302). On prépare ordinairement cette liqueur en

distillant au rouge un mélange de i p. de sel

ammoniac, p. de chaux vive et p. de soufre. Il se dégage d'abord de l'ammoniaque pur, puis de l'hydrosulfate d'ammoniaque en cristaux

blancs qui finissent par se fondre dans la liqueur fumante, mais on n'observe pas la plus petite trace de gaz azote : le résidu se compose de chlorure et de sulfure de calcium, et de sulfate de chaux, mais il ne contient ni sulfite ni hypo-sulfite de chaux comme on l'avait prétendu.

Dans cette opération une partie de l'acide hydrosulfurique est sans aucun cloute produit Par l'hydrogène de l'acide hydrochlorique du sel

ensuite réagir sur le mélange de soufre et de chaux, et produire du sulfate de chaux et du sulfate de calcium. En effet j'ai reconnu que l'on obtient la liqueur fumante de Boyle en remplaçant le sel ammoniac par un autre sel d'ammoniaque quelconque pourvu qu'il soit hydraté, ou pour-

s'il ne l'était pas, que l'on fasse intervenir

vu,

l'action de Peau qui dans ce cas fournit la totalité de l'hydrogène.

Baônin observé dans le SEL AMMONIAC par M. IVIerck. (Journ. de pharm. de Buchner.) Le sel ammoniac du commerce contient sou-

vent du brôme. Il est probable que l'acide hy-

emploient pour l'obtenir les eaux mères des salines. CIMENT HYDROFUGE pour garantir le bois de

l'humidité ; par M. Marsh. (Francklin journ. 1828.)

Les Espagnols emploient pour calfater leurs vaisseaux un mastic qu'ils préparent comme il suit :

On prend de la chaux de première qualité et bien cuite , on l'arrose d'une quantité d'eau simplement suffisante pour l'éteindre. Quand l'hydrate est refroidi on le réduit en poudre et on.

le passe à travers un tamis fin , puis on jette cette poudre dans un baquet et on y ajoute de Tome Pr., 1832.

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