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MACHINE A VAPEUR
DE LA VILLE DE BÉZIERS.
pèsera, si l'on suppose la densité simplement proportionnelle à la pression , I77o grammes, et le poids de vapeur dépensé par minute sera de ',65o4 produit par la combustion de 01,47 de
duré cinq minutes. On conclut de cesdonnées que le travail résistant dû au frottement du frein
houille. Ainsi la combustion d'un kilogram. de houille 'fournit 31,51 de vapeur motrice. Le travail utile dâ à la combustion d'un kilogr. de houille est de 41947 kilogr. élevés à un mètre
de hauteur. Le travail utile d'un kilogramme de vapeur motrice est de 11951 kilogr. élevés à un mètre. Si on calculait la quantité d'eau fournie par la pompe, d'après le nombre de coups de piston par minute et le volume engendré par l'excursion des
pistons , on trouverait que chaque coup de piston (une levée et une descente ) doit fournir
d'eau. Le produit réel d'un coup de piston s'obtient en divisantle produit journalier, 242450 lit. par le nombre de coups de piston correspondant à une durée de 14 heures et à une vitesse de 36 coups par minute; le quotient est seulement de 8".,017. La différence du produit calculé au produit réel est 'égale .à 3a.,152 , c'est-à-dire à plus du .quart du produit calculé, déchet qui est très-
considérable. M. Maffre a remplacé le travail résistant dû au jeu de la pompe par le frottement du frein dynamique de M. de Prony , appliqué sur l'arbre du volant. Ayant réglé la pression des écrous de manière que l'arbre du volant fît entre les mâchoires du frein 18 tours par minute, ii a trouvé que le
frein était alors maintenu en équilibre par l'action d'un poids de 137 kilog. suspendu à i,50 de distance de l'axe du volant. Son expérience a
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sur l'arbre , mesurant la puissance mécanique disponible de la machine à vapeur, est mesuré par un poids de 387',359 élevés à un mètre dans une seconde de temps. Le travail utile de la machine employée à met-
tre en jeu la pompe est dans le même temps de 328,751. La différence entre ces deux nombres, égale à 581,6o8, mesure les résistances dues au jeu de la
pompe et au mouvement de l'eau dans les tuyaux, ou plus exactement la différence entre ces résis-
tances et celles produites par l'action du frein dont on ne peut pas tenir compte. De ce genre sont les vibrations développées dans la masse du
frein et de l'arbre du volant par le frottement
qui a lieu.
Enfin , si l'on calcule par la formule connue ( voyez Annales des Mines, tome 9, I". série, pag. 441 ) le travail moteur développé par la vapeur, en supposant qu'elle arrive dans le cylindre avec une tension constante de 3 atmosphères pendant les de la course , et que la pression en sens inverse du mouvement est constamment égale à une atmosphère, on trouve ce travail moteur égal à 525',609 élevés à un mètre. La différence entre ce dernier nombre et 387,359, qui exprime le travail résistant dû au
frottement du frein, égale à 138k,359 -.élevés à un mètre , mesurerait le travail moteur perdu par suite du frottement du piston de la machine, les fuites de vapeur, le refroidissement , le jeu de la pompe alimentaire, etc., etc. C. C. 1s.