Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 220]

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ANALYSES. 438 l'acide nitrique, j'ai précipité le cuivre et l'arsenic par l'hydrogène sulfuré, et j'ai séparé les deux

sulfures l'un de l'autre au moyen de la potasse, et enfin j'ai précipité l'acide phosphorique par l'eau de chaux. L'analyse a donné o.5643 oxig. 12.384

Oxide de cuivre. . . Acide arsenique. . . Acide phosphorique Eau

0.3671 o.o336 o.o35o

--

12.738 1.881 3.112

EXTRAITS.

439 Analyse dtt KIESEL MALACHIT; par M. Kobell.

( Ann. de Pog. , t. 18, p. 249.)

Le kiesel malachit , qui accompagne l'oxide rouge de cuivre et la malachite, à Bogeslofh en Sibérie , est composé de Oxide de cuivre.. Silice

Eau Quartz.

1.0000

.

.

o.400 oxig. 8.07 o 365 18.99 0,202 17.96 0.021

0.988

811) + 6 Cu' As.

Sa formule est (Cu' P

Le kupferfchaum de Falkeinsten dans le Tyrol

a une structure feuilletée et rayonnée. Il est accompagné de malachite et de baryte sulfatée.

Pour l'analyser, je l'ai traité Fr l'ammoniaque mélangée de carbonate d'ammoniaque qui a dissous l'arseniate -de cuivre et a laissé du carbo-

nate de chaux, puis précipité le cuivre de la dissolution ammoniacale par l'hydrogène sulfuré, etc. L'analyse a donné Oxide de cuivre. . . Acide arsenique. . Carbonate de chaux. Eau .

o.4388 oxig. o.25o1 o.1365 0 1746

--

8.852 8.678 15.528

1.0000

Sa formule est (Cu' As + Io ) + Ca C. Quelque singulière que puisse paraître cette composition, je n'en regarde pas moins le carbonate de chaux comme intimement combiné, car il existe dans les morceaux les plus purs, et dont l'apparence annonce une parf'aite homogénéité,

Sa formule est Cu' Si' + 6 11, et il est mêlé d'une petite quantité de silice probablement à l'état d'opale. _dnalyse de la BLENDE NOIRE de Illarrnato,

province de Popayan; par M. Boussingault. (Ann. de Ch., t. 43, p. 312.) La blende que l'on rencontre dans les filons de pyrites aurifères de Alarme() est lamelleuse, noire, non magnétique. Réduite en poudre fine, elle se dissout entièrement dans l'acide muriatique

concentré et bouillant, sans dépôt de soufre, ce qui prouve que le fer s'y trouve au minimum de sulfatation. En outre, il s'y trouve toujours une certaine quantité de peroxide de fer que l'on peut en séparer au moyen de l'acide muriatique suffisamment étendu.